Littérature
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1. Racontez-nous votre expérience du premier Salon du livre de Montréal auquel vous avez participé.
«C’était il y a 32 ans. Je venais d’arriver avec mon mari au Québec et deux amis éditeurs français m’avaient donné rendez-vous au salon. Sans me préciser de lieu de rencontre. Il y a 32 ans, c’était l’époque où le cellulaire n’existait pas. J’ai arpenté pendant deux heures les allées du salon à leur recherche. Exaspérée, je ne voyais rien! Découragée, je suis repartie et c’est dans les escalators du métro que je les ai retrouvés. Ma deuxième visite du salon a été beaucoup plus intéressante!»
2. Quel est votre souvenir le plus cocasse, drôle ou étrange en lien avec le Salon du livre Montréal?
«Il y a deux ans, j’ai publié l’album du film La Guerre des tuques, nous avions décidé d’organiser sur notre stand une bataille de boules de neige avec des balles en styromousse. Quel moment de bonheur que ce déchaînement d’énergie! Les enfants étaient bien évidemment fous de joie et les parents un peu sur la réserve s’y sont mis aussi et, bien évidemment, l’équipe. Nos voisins de salon devaient nous trouver complètement idiots! Mais nous nous sommes bien amusés!»
3. Quelle rencontre d’auteur vous a le plus marquée lors du Salon du livre de Montréal?
«C’est d’un illustrateur dont j’aimerais parler. Il s’agit de Jacques Goldstyn, il est drôle, sensible, et il est capable d’une patience et d’une attention extraordinaires. On voit les yeux des enfants briller d’admiration devant son travail. Des moments magiques! Tout en faisant sa dédicace, un dessin bien sûr, il entre en dialogue avec la personne qui est devant lui. Jacques est inarrétable! Seule la douleur de son poignet l’oblige à se calmer un peu!»