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Crédit photo : Sasha Onyshchenko
«Symphonie No 7» de Beethoven
Les danseurs, vêtus d’un maillot blanc, ont dansé dans un décor sobre, voire froid, ce qui a empêché toute distraction. L’attention du public était uniquement tournée vers les interprètes, qui ont rendu justice à ce ballet classique.
Le jeu de lumière épuré soulignait à merveille les moments les plus intenses. Chorégraphiée par Uwe Scholz et adaptée par Ivan Cavallari, le directeur artistique des Grands Ballets, cette pièce était énergique et rigoureuse.
Plusieurs mouvements alliant force et finesse ont fasciné l’auditoire. Les danseurs étaient synchronisés et certaines successions de pas étaient répétitives, ce qui a permis au public de bien s’imprégner de l’esprit de ce ballet.
Le premier mouvement était particulièrement gracieux, et le deuxième segment, plus en douceur, bien que déchirant. Le troisième et le quatrième tableaux étaient quant à eux plus vigoureux, et les solos étaient très physiques et impressionnants à voir.
«Les Quatre Saisons» de Vivaldi
La deuxième partie de cette représentation était particulièrement émotionnelle! Les danseurs ont su, encore une fois, honorer la pièce.
Moins classique et plus moderne que le ballet précédent, nous avons pu observer le dynamisme et l’humour du chorégraphe Mauro Bigonzetti à travers ce segment.
Le décor était parsemé de lumières de couleur, ce qui faisait contraste avec les costumes couleur chair que portaient les interprètes.
Il était par ailleurs intéressant de constater que les mouvements des danseurs étaient au diapason de la musique, l’une des forces de la chorégraphie. De plus, les moments de silence étaient bien exploités.
Plusieurs solos et duos, fort appréciés par le public, ont mis en valeur le talent des danseurs, même qu’une certaine sensibilité était palpable.
L’auditoire avait les yeux rivés sur la scène du début à la fin.
Une harmonie incontestable
L’Orchestre des Grands Ballets, sous la direction de la cheffe d’orchestre Dina Gilbert, a joué avec vitalité et exactitude la «Symphonie No 7» de Beethoven et les «Quatre Saisons» de Vivaldi.
Les danseurs, pour leur part, ont démontré l’agilité et la précision de leurs pas.
La robustesse de ces deux ballets était des plus captivantes. Le tout était particulièrement fluide, et le temps a défilé sans que l’on s’en rende compte.
Ce fut un spectacle remarquable.
La «Symphonie Nᵒ 7» de Beethoven suivie des «Quatre Saisons» de Vivaldi en images
Par Sasha Onyshchenko
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de la rédaction