20 pièces de théâtre québécoises à voir pour la saison 2015-2016 – Bible urbaine

Théâtre

20 pièces de théâtre québécoises à voir pour la saison 2015-2016

20 pièces de théâtre québécoises à voir pour la saison 2015-2016

Parmi les plus attendus, Evelyne de la Chenelière, Serge Boucher, Samuel Archibald et Michel Marc Bouchard

Publié le 3 septembre 2015 par Alice Côté Dupuis

Crédit photo : Tous droits réservés (en couverture: Cinq à Sept à ESPACE GO)

13. «Habiter les terres», Théâtre Aux Écuries, du 9 au 27 février 2016

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Pièce engagée et politisée, Habiter les terres se porte à la rescousse des travailleurs agricoles; un discours qui n’est pas souvent exprimé, mais qui mérite d’être entendu.

Prenant place dans un village du Nord d’une région touchée par certaines décisions prises par le gouvernement, le spectacle passe par un certain humour pour passer son message. En kidnappant le ministre de l’Environnement, de l’Agriculture et de l’Occupation du territoire et en le laissant seul dans un champ de navets à dix-sept heures de la Capitale, les habitants du village, son ours et ses outardes ont espoir que le Premier ministre écoutera enfin leurs revendications.

Parce qu’un homme qui est né les deux pieds dans la terre ne laissera pas une décision prise par un homme politique qui n’a jamais mis les pieds dans un champ le faire déménager en ville. Marcelle Dubois offre ce qui semble être une réflexion très pertinente sur nos choix politiques et leurs répercussions, après avoir effectué une résidence d’écriture en Abitibi-Témiscamingue, en 2011.

Texte de Marcelle Dubois, mise en scène de Jacques Laroche.

14. «Saint-André-de-l’Épouvante», ESPACE GO, du 18 février au 12 mars 2016

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Tout premier texte dramaturgique de Samuel Archibald, Saint-André-de-l’Épouvante semble demeurer malgré tout dans la fine ligne entre réalité et fiction, tout en plongeant, comme il l’a si bien fait auparavant, dans un sombre mystère.

Alors que Loulou, une barmaid, le nerveux Rénald, Martial, Mario et un Homme en noir sont plongés dans l’ambiance inquiétante d’un orage incessant, ils sont obligés de s’isoler en un même endroit et de se confier l’un à l’autre, jusqu’à en découvrir peut-être un peu trop.

Après les succès d’Arvida et de l’essai Le Sel de la terre: confessions d’un enfant de la classe moyenne, le Théâtre PAP, dont la réputation n’est plus à faire, a définitivement eu du flair de commander à Archibald cette pièce qui honore le passage du temps sur nos mémoires, individuelles et collectives.

Je suis donc impatiente de découvrir le travail de l’écrivain sur scène, dirigé de main de maître, comme toujours, par Patrice Dubois, codirecteur du Théâtre PAP.

Texte de Samuel Archibald, mise en scène de Patrice Dubois.

15. «Après», Théâtre d’Aujourd’hui, du 23 février au 19 mars 2016

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Elle était très attendue la conclusion de la trilogie de Serge Boucher, amorcée à la télévision avec Aveux (2009) et Apparences (2012)! C’est finalement au théâtre que nous découvrirons Après, avec une distribution de talent.

C’est à Étienne Pilon que reviendra la tâche d’incarner un ingénieur à l’hôpital, accusé du meurtre de ses deux jeunes enfants, isolé dans l’attente de son procès. Son infirmière, interprétée par Maude Guérin, sera la seule visite que l’homme recevra.

Avec ce sujet lourd, reflétant pourtant une certaine actualité, Serge Boucher livre une pièce traitant de sujets tabous tels que la santé mentale et la rédemption, et qui a certainement de quoi intriguer.

Texte de Serge Boucher, mise en scène de René Richard Cyr.

16. «Bus Stops», Centaur Theater, du 1er au 27 mars 2016

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Véritable reconstitution de l’explosion d’un autobus de ville, Bus Stops ou Ligne de bus, en français, essaie d’éclaircir les raisons derrière cet accident – mais en est-ce un? – en passant sous la loupe les faits et gestes de tous les passagers et du chauffeur de bus. Chacun voit son histoire se dévoiler, valsant entre les poteaux du bus, dans une chorégraphie originale, touchant à la gymnastique.

La pièce avait connu un beau succès à la dernière saison, au Théâtre Aux Écuries et le texte de Marilyn Perreault en est un engagé, qui ne se gêne pas pour mettre en lumière les travers de notre société.

C’est déjà une raison, selon moi, pour susciter mon intérêt.

Mais de voir que la pièce a été traduite en anglais, qu’on a confié encore une fois la mise en scène à l’auteure, et qu’en plus une bonne partie de la distribution originale, dont Victor Andrès Trelles Turgeon, est de retour même dans sa version anglophone, me laisse croire qu’on nous offre une deuxième chance de ne pas manquer cette production multidisciplinaire, et qu’il faut la saisir.

Texte et mise en scène de Marilyn Perreault, traduction de Nadine Desrochers.

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