21 pièces de théâtre à voir avant la fin de la saison 2017-2018

Février

Hurlevents – Théâtre Denise-Pelletier – du 31 janvier au 24 février 2018

Très librement inspiré de l’œuvre d’Emily Brontë, ce nouveau texte de la prodigieuse Fanny Britt sera mis en scène par Claude Poissant. Décrit comme «un pont entre la jeunesse de l’ère victorienne et les milléniaux», la pièce s’adresse à toutes les générations, et met en scène un groupe d’amis qui, dans un souper, est peu à peu investi par l’esprit des personnages du roman de Brontë.

C’est à la fois une lettre d’amour à la littérature victorienne et une actualisation de certains de ses thèmes, qui sont encore et toujours pertinents, car la fougue de la jeunesse n’a pas d’âge. (PAB)

Texte de Fanny Britt (d’après Emily Brontë), mise en scène de Claude Poissant

Jean Dit – Centre du Théâtre d’Aujourd’hui – du 20 février au 17 mars 2018

Il serait difficile de passer à côté d’une nouvelle création d’Olivier Choinière, qui laisse toujours planer un certain mystère sur la forme finale que prendra l’aventure. On sait ici, pour l’instant, qu’il y a une douzaine de comédiens d’impliqués, dont Johanne Haberlin, Émilie Gilbert et Didier Lucien; que le groupe de musiciens qui sera sur scène s’appelle Jean Death, et est composé de membres des formations B.A.R.F., Neuraxis, Necrotic Mutation et Unhuman; et que le personnage-titre est un narcissique que son entourage élève au statut de mythe. Les spectateurs les plus aguerris dans l’art de la sieste théâtrale auront du mal à atteindre leur but avec cette expérience qui s’annonce très in your face. (PAB)

Texte et mise en scène d’Olivier Choinière

Marjorie Prime – Centre Segal – du 25 février au 18 mars 2018

Cette pièce finaliste aux Prix Pulitzer en 2015 se veut une intense réflexion sur la mémoire ainsi que sur la technologie. Mettant en scène Marjorie, 85 ans, aux prises avec des pertes de mémoire, le récit interroge la puissance des souvenirs, mais surtout les limites de la technologie, lorsqu’arrive un mystérieux visiteur programmé pour aider la dame à se remémorer les meilleures histoires de sa vie passée.

Robot, intelligence artificielle? Hologramme? Lubie ou hallucination? Quelle forme prendra cet interlocuteur et jusqu’où pourra-t-il aller? Est-ce que Marjorie pourra sélectionner les souvenirs qu’elle veut revivre? Pourra-t-elle aussi ressentir les mêmes émotions qu’autrefois? La technologie peut-elle remplacer les amours perdus? Cette pièce promet de poser d’importantes questions. (ACD)

Texte de Jordan Harrison, mise en scène de Lisa Rubin

Mélanie sans extasy – Théâtre Prospero – du 27 février au 17 mars 2018

Édith Paquet possède une plume acérée et redoutable, et inaugure avec ce texte sa nouvelle compagnie, Le Choix de la présidente. Cette création, qui a été présentée dans une version préliminaire pour la première fois en 2013 à La Licorne, puis à Zone Homa en 2016, est maintenant une pièce aboutie qui atterrira dans la salle intime du Théâtre Prospero pendant un peu plus de deux semaines. On y parle entre autres de dépression et de drogue, avec un humour décapant, et des comédiens tels que Véronique Pascal et Éric Robidoux. (PAB)

Texte d’Édith Paquet, mise en scène de Nicolas Gendron

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