Osheaga 2015, jour 1 | Florence + the Machine, Of Monsters and Men, The Kills et Brodinski

Quelques minutes avant le coup des 13 heures, il y avait déjà pas mal de festivaliers sur place, attendant en file pour entrer sur le site après une fouille méticuleuse, mais loin d’être abusive. La preuve, notre Nutri-Grain est restée intacte dans notre sac à dos! Cette étape franchie, on s’est donc dépêché pour se rendre sur la scène de la Rivière pour attraper de la visite rare…

CATFISH AND THE BOTTLEMEN

Originaires de Llandudno, une ville au nord du Pays de Galles, les membres de Catfish and the Bottlemen semblaient fort excités à l’idée de participer à cette édition-anniversaire d’Osheaga. Ces «fils à papa» tout juste sortis du garage familial – c’est du moins l’impression qui se dégage à la vue de ces quatre jeunesses – ont livré une bonne prestation britrock devant une foule enthousiaste, mais surtout entre les chansons, si on se fie à la façon qu’ils avaient de les applaudir chaleureusement.

Durant le spectacle, les spectateurs n’avaient pas l’air d’être tout à fait éveillés, il faut dire que la journée s’amorçait à peine et déjà le soleil allait vite plomber sur la tête. Au programme, le quatuor a livré environ 7 chansons dont «Kathleen», «Fallout», «26» et «Homesick». L’énergie était au rendez-vous, leur son donnait certes l’envie de bouger, mais il faut avouer que l’influence The Strokes est très marquée. Le tout est donc un peu formaté, mais très honnête, et offert avec talent. Un groupe à découvrir si ce n’est déjà fait.

Un coup le dernier accord joué, nous avons traversé la passerelle pour se rendre dans la seconde partie du site, là où sont placées les scènes secondaires. Direction la scène Verte pour…

RUN THE JEWELS

El-P et Killer Mike n’ont plus besoin de présentation et la foule dense – et intense! – rassemblée sur le parterre de la scène Verte en était la preuve. Le duo hip-hop a ressuscité The Queens en ouvrant le bal avec «We Are the Champions», avant de poursuivre avec des titres phares que les festivaliers chantaient à tue-tête: «Run the Jewels», «Banana Clipper», «Close Your Eyes (And Count to Fuck)» et «A Christmas Fucking Miracle», avec laquelle ils ont adressé leur au revoir.

«You’re so crazy», a lancé l’Américain Killer Mike, lui qui s’est permis de faire monter deux fans sur scène qui agitaient du parterre des toiles qui ont capté l’attention du rappeur. En compagnie de leur MC qui portait une casquette sur laquelle il était inscrit «Rap Fan», Run the Jewels s’est payé une chouette partie de plaisir devant des spectateurs conquis à l’avance.

Comme il y a une petite distance à parcourir entre les scènes principale et secondaire, nous avons décidé d’accueillir le prochain groupe comme il se doit, et ce, même s’il ne semble pas encore avoir de promesse d’une nouvelle parution à l’automne 2015…