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Après le beau temps l’orage à HEAVY MONTRÉAL 2018

Un jour 1 où Tech N9ne surprend, Underoath satisfait et Marilyn Manson déçoit

Publié le 29 juillet 2018 par Éric Dumais

Crédit photo : Emmanuel Gagné

C’était quand même un petit plaisir hier matin de se réveiller avec, en tête, l’idée que, quelques heures plus tard, j’allais dépasser la biosphère en chemin vers l’île Notre-Dame pour un parcours heavy métal – avec un crochet à consonance hip-hop en la personne de Tech N9ne, qui allait me rappeler que le hiatus d’un an fut tout de même un peu long. Et il faut dire qu’on a été chanceux (ou pas): Marilyn Manson, contrairement à son annulation à la dernière minute à Toronto la veille pour cause de maladie, n’a pas annulé son concert montréalais, c’était probablement un signe que tout allait bien aller, quoique... Mais avant M. Manson, il y avait d’autres bands à voir. Voici le récit de mon jour 1 à HEAVY MONTRÉAL.

Un départ canon avec Veil of Maya

Si les métalleux ont bien une qualité indéniable, c’est qu’ils savent arriver à l’heure. Et ils savent se tenir aussi (enfin, pour la plupart). Lukas Magyar, chanteur de la formation de Chicago Veil of Maya, avait à peine lancé un «What’s up Heavy Montreal!» que, déjà, une foule considérable s’était amassée devant la scène de la Forêt; et il n’était que 13h30.

Le groupe de deathcore a commencé sa prestation sur les chapeaux de roue, avec force cris et riffs de guitare lourds à l’avant-plan, avant d’offrir leurs nouvelles pièces «Doublespeak» et «Whistlebower» tirées de leur sixième album, False Idol.

Avec leur refrain mélodieux qui rappellent par moments Escape the Fate (d’ailleurs le chanteur a le même timbre vocal que Craig Mabbitt, c’est fou) et Between the Buried and Me (qu’on a malheureusement raté vu le déluge, je vous en parle plus loin).

Sinon, dans l’ensemble, la bande a offert une prestation qui rentrait au poste sous un soleil cuisant, laissant leurs fans se rendre ensuite à la Heavy Mania – pour voir les meilleurs lutteurs du Québec, selon l’annonceur (un peu trop) enthousiaste au micro.

Et ça serait vous mentir que de vous dire que je n’y suis pas allé… mais pas tout de suite. On était attendu devant la scène de l’Apocalypse pour une légende canadienne dont j’ignorais complètement l’existence jusqu’à hier!