Les 20 albums les plus mémorables de l’année 2015 selon Bible urbaine – Bible urbaine

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Les 20 albums les plus mémorables de l’année 2015 selon Bible urbaine

Les 20 albums les plus mémorables de l’année 2015 selon Bible urbaine

Un nouveau prophète du rap et le retour du roi

Publié le 21 décembre 2015 par Bible urbaine

Crédit photo : www.rnrchemist.blogspot.ca

1. «To Pimp a Butterfly» de Kendrick Lamar

En 2015, Kendrick Lamar a réussi à s’emparer du trône de la planète musicale avec un album d’une densité et d’une profondeur qui n’a pas eu son égal cette année. Quand un artiste est capable de livrer à la fois une chanson plus punk qu’un million de chansons punks («The Blacker the Berry») et une autre porteuse d’un message d’espoir que la communauté noire chante spontanément lors de manifestations aux États-Unis («Alright»), c’est qu’il est capable de faire de grandes choses. Ajoutez à cela des prestations télévisuelles mémorables, un concert extraordinaire au festival Osheaga et la bénédiction de Barack Obama et vous obtenez l’artiste de l’année. Preuve que Kendrick peut tout faire: il a même réussi à ramener Tupac à la vie en 2015. Lisez la critique.

2. «Carrie & Lowell» de Sufjan Stevens 

L’album le plus touchant de l’année appartient probablement à Sufjan Stevens. De retour à un son plus minimaliste et épuré que ses œuvres précédentes, Stevens passe à travers toutes les étapes du deuil sur Carrie & Lowell. Rarement a-t-on entendu un artiste se livrer autant sur disque que Stevens le fait ici, tellement que l’effet peut être parfois inconfortable. Ses chansons sont poignantes, mélodieuses, intimes et dévastatrices. À elle seule, la voix de Stevens peut émouvoir, mais quand elle fredonne des compositions d’une aussi grande qualité, doublée d’un niveau d’émotion normalement inaccessible, le résultat est tout simplement exceptionnel. Lisez la critique.

3. «Depression Cherry» et «Thank Your Lucky Stars» de Beach House 

Il arrive qu’un groupe perde un peu de son inspiration après trois ou quatre albums de grande qualité. Il y avait donc une certaine appréhension lorsque Beach House a annoncé la parution de nouveau matériel. Et pourtant, le duo n’a pas seulement livré une oeuvre sublime cette année, mais bien deux! Dès les premières notes de «Levitation», sur leur plus récent album, on est séduit devant autant de beauté. Grandement inspirés par le shoegaze (il y a beaucoup d’influence du groupe – malheureusement méconnu – Slowdive dans la musique du groupe), Victoria Legrand et Alex Scally semblent être plus que jamais en parfaite harmonie l’un avec l’autre. Lisez les critiques Thank Your Lucky Stars et Depression Cherry.

4. «Sometimes I Sit and Think, Sometimes I Just Sit» de Courtney Barnett

Il y a parfois de ces artistes qui n’ont besoin que d’être eux-mêmes pour créer un impact instantané. L’Australienne Courtney Barnett est ce genre d’auteure-compositeur-interprète capable de transformer des vignettes ordinaires de la vie de tous les jours en solides chansons rock ‘n’ roll. Pour Barnett, ces pièces prennent souvent la forme d’un folk-grunge qui doit autant à Blur qu’à Nirvana ou bien Bob Dylan. À la fois énergique et subtile, drôle et sérieux, léger et intelligent, la seule chose que Sometimes I Sit and Think n’est pas est prétentieuse.

5. «Viet Cong» de Viet Cong 

On ne sait pu trop comment les appeler (le groupe a annoncé un changement de nom dû à une controverse sur le caractère offensant du terme «Viet Cong»), mais, chose certaine, la formation canadienne a offert un des très bons albums de l’année. Oui, les influences sont plus qu’évidentes, mais les pièces sont sidérantes et le groupe réussi à créer une énergie et une ambiance qui sont bien à eux. L’album est tout sauf prévisible, notamment grâce au flair et à l’audace des membres du groupe, qui n’hésitent pas à plonger dans des grands moments d’obscurantisme. Un groupe post-punk à l’imagination très fertile. Lisez la critique.

6. «Love Songs for Robots» de Patrick Watson

Ce nouvel opus marque la fin des trompettes et des cordes, et ce, afin de faire place au synthétiseur! On peut sentir que le groupe s’aventure et essaie quelque chose de nouveau. La musique reste dans les sonorités majoritairement folk, certes, mais va aussi s’aventurer du côté rock, électronique et même à la limite du soul par moments. Le piano est toujours là, mais beaucoup moins présent. C’est plutôt les synthétiseurs de Francois Lafontaine qui prennent le plancher, ajoutant au style planant de la pedal steel. La voix de Patrick Watson, elle, n’a pas changé un brin. Toujours émotive, toujours spontanée, autant dans ses envolées que dans ses murmures, avec les ouhouhhhhhh qui lui appartiennent. Lisez la critique.

7. «25» d’Adele 

La reine de la culture soul Adele nous revient avec un troisième et elle parvient, encore une fois, à maintenir le parfait équilibre entre la force mélodieuse et l’émotion à fleur de peau, mais en y ajoutant une touche de sérénité nouvelle. Plus que jamais, ses mélodies savent mettre au premier plan cette voix fabuleuse, mais sans trop prendre le risque de l’exploration musicale. Dans ses structures mélodiques, agrémentées, il est vrai, d’une sage utilisation des harmonisations, rien ne déstabilise ou n’étonne. La Britannique émeut, encore et toujours, mais ne bouleverse pas, du moins, l’univers musical. Lisez la critique.

8. «Currents» de Tame Impala 

D’une certaine façon, il a toujours été simple de comparer Tame Impala à la période psychédélique des Beatles comme leur style a constamment évoqué la plus belle folie musicale des années soixante, les cordes mises de l’avant. Avec son troisième album Currents, le groupe se réinvente et s’ancre dans les années 70 et le R&B. En revisitant les instruments utilisés, les membres du groupe diminuent significativement leur usage des guitares, qui étaient jusqu’ici leur signature principale, et accentue l’utilisation des synthétiseurs. Le groupe rend ainsi son psychédélisme toujours aussi planant, mais peut-être un brin plus aérien et moins agressif. Lisez la critique.

9. «Little Mourning» de Milk & Bone  

Laurence Lafond-Beaulne et Camille Poliquin de Milk & Bone forment un brillant duo électro-pop atmosphérique. Leur premier album offre des compositions sensuelles et accrocheuses qui nous font découvrir les deux artistes aux voix aériennes. Little Mourning est introspectif, un peu mélancolique, et ses textes abordent l’amour, la déception et la solitude. Un savant mélange entre douceur et puissance avec des boucles musicales lentes, des nappes de synthétiseurs et une batterie électronique qui nous transportent dans un univers ensorcelant. Leurs timbres de voix pourtant différents se chevauchent, se confondent parfois… Lisez la critique.

10. «10 000» d’Emilie & Ogden

Emilie & Ogden possède une voix cristalline qu’on sent très libre, guidée sans doute par instinct tout en étant franche et déterminée, s’ajoute à l’équation, avec quelques instruments à cordes frottées, et voilà un résultat imposant, majestueux et très impressionnant. Si la voix d’Emilie Kahn contient une certaine innocence, un cristal qui pourrait nous mener à penser à Fanny Bloom ou encore à Feist, le résultat de 10 000 est, lui, dans une classe à part qui ne s’apparente à pas grand-chose, ne serait-ce que grâce à l’emploi constant de la harpe, qui aide à conférer à chacun des morceaux son moment fort, un élément singulier qui nous captive. Lisez la suite.

À souligner: «Sun Leads Me On» du groupe Half Moon Run

Changement de cap pour Half Moon Run, ce groupe rock canadien, sans pour autant délaisser l’originalité! Cet album est plus tranquille que le précédent, la majorité des pièces sont lentes, peu entraînantes, et n’ont rien d’enlevant. Heureusement, chaque chanson possède sa couleur et son ambiance, nous faisant voyager dans plusieurs univers. La voix particulière de Devon Portielje possède une belle intensité, s’harmonisant toujours à merveille avec celle de ses comparses. Les arrangements musicaux sont variés et complexes, faisant ici et là la part belle aux tambours et percussions énergiques, ou encore aux claviers, laissant même apparaître quelques touches électroniques bien insérées qu’on accueille avec plaisir. 

Mention honorable: «Open Every Eye» de Chvrches.

Ouf, quelle année! Mais ne soyez pas nostalgiques, 2016 s’annonce fort prometteuse, avec de nouvelles parutions de la part de l’icône David Bowie (Blackstar), du groupe culte métal Megadeth (Dystopia), de The Besnard Lakes (A Coliseum Complex Musuem), de la formation indie Bloc Party (Hymns), de la mystérieuse Sia (This Is Acting), de la Britannique PJ Harvey (en fait, le disque devait sortir en 2015 mais ce fut reporté au printemps 2016), de la très originale rappeuse Santigold (99¢), du planant Tricky (Skilled Mechanics) ainsi que le groupe techno Underworld (Barbara Barbara, we face a shining future).

Il y a aussi quelques rumeurs intéressantes; The Afghan WhigsMetric, Anthrax, Bad Religion, Killswitch Engage, Kanye West, Band of Horses ainsi que Soungarden devraient lancer un album en 2016.

Bonne année à tous, Bible urbaine vous souhaite de merveilleuses découvertes musicales pour la nouvelle année!

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