Finir l’été en beauté… et en 21 lectures!

Finir l’été en fresques

Les insouciants
Peter Behrens, XYZ Éditeur (traduction d’Isabelle Chapman)

Billy Lange, le héros, nous entraîne de l’Angleterre à l’Irlande, en passant par l’Allemagne dans les tourments de l’entre-deux-guerres. Behrens livre ici une fresque d’une très haute tenue qui mérite amplement qu’on y passe toute une semaine de vacances (ou plusieurs week-ends). L’auteur mêle habilement la grandeur des évènements historiques à la délicatesse des anecdotes intimes et parvient à créer un pavé qui jamais ne s’essouffle, qui jamais ne nous ennuie.

Deux hommes de bien
Arturo Pérez-Reverte, Éditions du Seuil

C’est toujours avec grand plaisir qu’on retrouve le maître espagnol et son esprit lumineux. Dans Deux hommes de bien, ce sont les années 30 qui servent de cadre à cette histoire où l’on entre comme dans un musée. On y suivra l’épopée de l’Encyclopédie (en 28 tomes), que deux hommes de bien doivent accompagner jusqu’à Paris. Tout nous émerveille dans ce roman. Au fil des pages, on regarde dans toutes les directions et l’on se nourrit. On en ressort admirablement diverti, inspiré, grandi, instruit et heureux.

Les enfants de Venise
Luca Di Fulvio, Éditions Slatkine

Di Fulvio est un grand conteur autant que romancier. Les enfants de Venise s’offre comme une suite logique (et non romanesque) à son best-seller le Gang des rêves. L’auteur possède cette indéniable qualité des grands auteurs classiques à savoir mêler les problématiques denses à une narration vivante aux tonalités universelles. Ici, on explore la Venise de la Renaissance comme si on y était. Voyage temporel assuré.

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