Finir l'été en beauté... et en 21 lectures! – Bible urbaine

Littérature

Finir l’été en beauté… et en 21 lectures!

Finir l’été en beauté… et en 21 lectures!

En intrigues, en vers, en fresques, en amour et en littérature québécoise

Publié le 15 août 2017 par Elise Lagacé

Crédit photo : Tous droits réservés

Finir l’été en littérature québécoise

Taqawan
Éric Plamondon, Le Quartanier

Il était difficile de prédire à quel sujet Éric Plamondon allait s’intéresser, après la magistrale trilogie 1984, qui dressait le portrait de trois icônes américains majeurs. À la fois court et complexe, rédigé de façon très cinématographique, Taqawan nous raconte le drame historique ayant eu lieu sur les berges de la Restigouche en 1981, alors que la SQ a tenté d’empêcher les Micmacs de s’adonner à la pêche avec une intervention musclée et inutilement violente. On suit le destin de quatre personnages qui vivent en marge du conflit, évoluant dans des chapitres courts et denses, haletants. À la fois récit historique, étude de mœurs et drame policier, c’est une œuvre solidement unique, un roman engagé et maîtrisé comme il s’en fait trop peu au Québec. –Pierre-Alexandre Buisson

Infirmes
Yoan Lavoie, Éditions Triptyque

Dans Infirmes de Yoan Lavoie (Triptyque), le narrateur, un étudiant cynique et TDAH à l’UQAM, hérite accidentellement de la mission de superviser Martin, un homme-enfant de vingt-huit ans en fauteuil roulant, quelques jours par semaine. Une étrange amitié se développe entre eux, deux individus que rien n’aurait réunis dans d’autres circonstances. Ce premier roman de Lavoie est aussi amusant que triste, nous ouvrant les yeux sur la difficile condition des handicapés, un sous-groupe à qui la société ne fait pas toujours une belle place. L’écriture est franche et directe, le ton est cinglant, et on est à mille lieues de la complaisance: l’auteur ne fait aucun détour et s’aventure parfois même dans le scabreux. Un roman vivant qui agit sur son lecteur comme un sable mouvant, l’avalant tranquillement dans un univers vrai et magnifiquement dépeint. –PierreAlexandre Buisson

Autopsie d’une femme plate
Marie-Renée Lavoie, XYZ Éditeur

Après vingt-cinq ans de mariage, Jacques quitte Diane; il aime quelqu’un d’autre. Histoire d’une séparation, Autopsie d’une femme plate nous offre un vent de fraîcheur pour un sujet traité des milliers de fois. Mettant en scène une femme de plus de 50 ans qui vit une douloureuse séparation, le nouveau roman de Marie-Renée Lavoie porte un message lumineux. Oublions les comédies dramatiques aux péripéties exagérées, Diane vit une séparation des plus ordinaires. Après tout, ne sommes-nous pas tous, du moins pour la plupart d’entre nous, des gens ordinaires? Sans grands éclats, elle apprend à se redécouvrir avec légèreté et humour. Diane vous touchera assurément. Comment ne pas tomber sous le charme de cette femme qui souhaite seulement retrouver l’équilibre, tout en gardant espoir du retour de Jacques? –Marie-Michèle Martel

L’autre Jeanne
Marie Larocque, VLB Éditeur

Jeanne est issue d’une famille populaire un peu spéciale, prédestinée à ce qu’un souper au Pacini soit un fait saillant culturel dans sa vie, mais elle n’a jamais été du genre à attendre tranquillement que le sort la pétrifie sur place. Elle a rédigé un roman, sans trop d’attentes, et est partie sur un coup de tête en Europe, sans bagages, sans attendre de nouvelles des éditeurs. Comme elle vient tout juste d’avoir dix-huit ans, c’est un voyage initiatique où elle se découvre, et où elle se rend compte que les possessions matérielles ne l’intéressent pas. Une ode au minimalisme donc, à la fois métaphysique et humoristique, qui s’attarde peu aux objets, mais où les émotions sont vives. Larocque possède une voix unique et bohème, et tire son inspiration de sa propre vie, n’ayant aucun domicile fixe et voguant au gré de ses impulsions. –Pierre-Alexandre Buisson 

Mara M.
Élyse-Andrée Héroux, Éditions de L’Homme

Mara M. est vite devenu l’un des incontournables du printemps. La voix singulière qui traverse ce deuxième roman de l’auteure des Bonheurs caducs (Québec Amérique, 2015) émeut autant qu’elle surprend par sa grande maîtrise et son unicité. Un roman imbibé de vérité criante et d’une authenticité presque douloureuse qui raconte la plongée dans la monoparentalité de la jeune Mara, dix-huit ans, et que l’on suivra jusqu’à ce que son fiston en ait lui-même vingt-deux. La riche galerie de personnages secondaires, tout aussi criants de vérité, complète le roman qu’on peut difficilement lire sans avoir le «moton» si on est soi-même maman et que l’on savoure simplement pour la beauté de l’histoire et des images si on ne l’est pas. Un roman que l’on ne peut cantonner au thème de la maternité, une fable sur la vie, tout simplement.

Sur ces belles paroles, l’équipe de Bible urbaine vous souhaite une belle fin d’été et une rentrée automnale toute en littérature!

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