Louis-Jean Cormier et Antoine Corriveau au Métropolis de Montréal – Bible urbaine

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Louis-Jean Cormier et Antoine Corriveau au Métropolis de Montréal

Louis-Jean Cormier et Antoine Corriveau au Métropolis de Montréal

Une performance mémorable

Publié le 15 mai 2015 par Isabelle Lévesque

Crédit photo : Mathieu Pothier

Louis-Jean Cormier a donné, jeudi soir, un premier concert au Métropolis, dans le cadre de la sortie de son nouvel album, Les Grandes artères, paru il y a environ deux mois chez Simone Records. On se rappelle qu'il avait invité gratuitement ses fans à son lancement au Club Soda en mars dernier. L'auteur-compositeur-interprète a livré une performance tout en couleurs, digne du Louis-Jean que l'on connaît.

Louis-Jean Cormier a commencé le spectacle en annonçant sa première partie, Antoine Corriveau, en ne manquant pas de donner le mot d’ordre de la soirée: sensoriel. Son invité spécial a joué quelques chansons de son dernier album, Les Ombres Longues et de son premier St-Maurice/Logan, tout en livrant une belle prestation, certes courte mais musicalement très riche. Il est lui aussi un grand poète et nous a bercés de ses maux d’amour de façon à bien nous préparer à l’arrivée de Louis-Jean.

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C’est ensuite sur «Les hélicoptères» et des artistes plongés dans le noir que tout a débuté. Au refrain, l’artiste tant attendu est apparu dans la lumière, avec son chandail ligné noir et blanc, le sourire vaillant et de l’énergie à revendre. Ont suivi plusieurs titres de Les grandes artères, notamment «St-Michel» et «Si tu reviens». Par la suite, Cormier a replongé son public dans un passé mélancolique avec des titres comme «Bull’s Eyes» et «Le coeur en téflon», lesquels figurent sur son premier album.

Plusieurs chansons de l’album Le treizième étage ont été interprétées, mais pas aussi simplement qu’on pourrait le croire. Louis-Jean Cormier avait bien dit au début de la soirée qu’il voulait faire voyager chaque spectateur. On a donc pu entendre quelques-unes de ses chansons, mais avec des arrangements musicaux légèrement différents. Un peu plus difficile de les reconnaître, mais dès les premières paroles, la foule s’enthousiasmait comme si c’était la chanson originale. Une autre preuve du talent de Cormier.

Malgré que 80 artistes et plus aient participé à l’enregistrement de l’album, seulement 16 en tout étaient sur scène, dont l’artiste lui-même, ses musiciens habituels et la «fanfare» de Les grandes artères, comme il l’a gentiment appelée. Ladite fanfare, composée en majorité de cuivres, était présente lors des chansons du nouvel opus, mais pas pour le reste. Au moment de ressortir les plus vieux titres, elle est partie et les musiciens de Cormier ont changé d’instruments pour embrasser la simplicité la plus simple: pas de percussions, pas de clavier, seulement de la guitare, de la basse et du xylophone. Ils ont invité la salle à danser et à se laisser aller, aussi simplement que cela.

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Plus le temps passait, plus l’émotion était à son comble. La foule était déchaînée et applaudissait à tout rompre à tout moment. Si le but était vraiment de faire la faire passer par une gamme complète de sentiments, ce fût certainement réussi. Ce spectacle fut effectivement sensoriel, du début à la fin, de la première à la toute dernière note, passant par chaque pause et chaque silence.

Le public chantait particulièrement fort et Louis Jean a cru bon de le faire remarquer: «Métropolis, tu chantes fort, et juste, et bien», a-t-il répété à plusieurs reprises. La salle a ainsi pu renouer avec cet homme à la personnalité attachante, lui qui a toujours le mot pour rire, le mot pour aimer.

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