L'année 2016 racontée en 25 spectacles souvenirs par nos mélomanes tripeux – Bible urbaine

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L’année 2016 racontée en 25 spectacles souvenirs par nos mélomanes tripeux

L’année 2016 racontée en 25 spectacles souvenirs par nos mélomanes tripeux

Marquer les mémoires

Publié le 18 décembre 2016 par Bible urbaine

Crédit photo : Mathieu Pothier, Danielle Plourde, Michel Couvrette, François Nadeau

5- Alexandre Désilets au Gesù – Suggestion d’Alice Côté Dupuis

Depuis que je connais Alexandre Désilets, j’ai pu constater quelle bête de scène, quel artiste dévoué il est. Mais quand il a dévoilé au public du Gesù son album orchestral Windigo, c’est toute l’ampleur de sa détermination et de ses ambitions qui s’est révélée. Des projections vidéo à la mise en scène théâtrale, en passant par l’orchestre composé de musiciens de grand talent, tout était au rendez-vous pour que non seulement le chanteur puisse être en confiance et s’épanouir, mais aussi pour qu’il brille de mille feux. Mais ce qui a le plus impressionné, ce soir-là, c’est la toute nouvelle façon dont les chansons nous sont parvenues: livrées de manière plus sensible et à fleur de peau, les compositions ont certainement touché certaines âmes. Plus poignantes encore, révélant la beauté de leur texte, les chansons ont véritablement profité de l’atmosphère majestueuse de cette soirée magique. C’était beau, c’était grandiose, et même la grande beauté du disque ne rend pas hommage à ce moment vécu dans cette salle intime.

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4- Moderat au Métropolis – Suggestion de Catherine Martellini

Le Métropolis s’est transformé en immense rave au son de Moderat le 20 mai 2016. Deux autres formations électros, dont le groupe montréalais CRi, ont réchauffé les planches avant la rencontre avec le groupe berlinois qui présentait son dernier opus Moderat III. Les joues déjà roses avant même leur arrivée, j’ai pu constater tout le savoir-faire de Gernot Bronsert, Sebastian Szary et Sascha Ring pour créer une atmosphère en crescendo d’où la foule n’allait plus redescendre. Aucune tête ne demeurait immobile et il était impossible de ne pas suivre l’onde rythmée des artistes. Le visuel magnifique projeté en arrière-plan a contribué pour beaucoup à imposer leur présence et à réaffirmer leur place unique dans l’univers musical électronique.

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3- Lindsey Stirling au Théâtre Saint-Denis – Suggestion d’Éric Dumais

Je dirais que c’est toute l’émotivité qui se dégage des titres de son opus Brave Enough qui m’a convaincu d’aller voir de quel bois Lindsey Stirling se chauffe en spectacle. Et lorsqu’elle s’est exclamée «Welcome to the Lindsey Stirling family!», dans un Théâtre Saint-Denis archi comble, et tout juste avant que la soirée ne démarre réellement, j’ai tout de suite compris: j’allais assister à une méchante expérience musicale et visuelle dont j’allais me souvenir longtemps. Lindsey n’est pas qu’une violoniste hors pair: elle danse tout en se faisant aller l’archet, elle participe à l’élaboration d’une mise en scène féerique et fantaisiste, et réussit à intégrer des acrobaties, numéros de cirque et de magie à son spectacle.

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2- Young Fathers au Théâtre Fairmount – Suggestion de Catherine Martellini

Le printemps était encore loin le 31 mars dernier, mais on aurait dit qu’il avait décidé de prendre d’assaut le Théâtre Fairmount avant son temps. Et c’est le groupe d’Édimbourg Young Fathers qui a créé tout cet émoi chez moi, sans crier gare. L’écoute des pièces du nouvel album «White Men Are Black Men Too» ne pouvait en effet pas me laisser deviner le moment que j’allais vivre en voyant  G» Hastings, Alloysious Massaquoi, Kayus Bankole et leur nouveau batteur se produire sur scène. De danses guerrières à l’immobilité, les artistes possédaient la scène et contrôlaient la foule comme des pantins. Certainement un des spectacles les plus intenses que j’ai vus dans ma vie.

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1- Alaclair Ensemble au Club Soda – Suggestion d’Élise Lagacé

Osmose est le mot qui vient en tête lorsque l’on assiste à un spectacle d’Alaclair Ensemble. Cet automne, le groupe qui réinvente le phénomène du boys band nous a offert un concert historique au Club Soda dans la foulée du lancement de leur dernier album Les frères cueilleurs. On avait rarement vu la salle aussi bondée. Dans la salle, la chimie qui s’opère entre les membres du groupe s’est étendue au parterre grouillant, hystérique par moment, où planait cette même intensité qui pétrissait les fans des Beatles de la première heure. Le spectacle qui a suivi passera à la postérité par la maîtrise de la scène et de la salle dont on fait montre les membres de l’un des groupes les plus soudés qu’on ait pu voir. On ne peut que saluer l’initiative de l’Osstidtour qui amène le rapkeb partout au Québec et réunit Koriass et les membres d’Alaclair et de Brown.

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