îleSoniq 2015, jour 2 | Above & Beyond, Odesza, Mat Zo, Kiesza, Azealia Banks et plus

SNAILS

Ce protégé des Black Tiger Sex Machine, qui ont d’ailleurs encouragé les festivaliers à découvrir le son de Snails après leur propre set, n’a pas déçu lui non plus, lui qui est en plus originaire de la métropole, plus précisément du Plateau Mont-Royal.

Avec une musique côtoyant le dubstep et la dance music, avec des rythmiques hip-hop (avec notamment la présence du rappeur Big Ali) et des lignes de basse tonitruantes, Snails, de son vrai nom Frédérik Durand, le producteur montréalais, dont le studio est situé dans le Mile-End, a livré une belle performance devant une horde de fans hardcore, dont certains à l’avant-plan brandissait un drapeau québécois sur lequel on pouvait lire l’inscription «King is back», un clin d’œil à son morceau béton avec Big Ali.

Alors que le soleil se couchait tranquillement et que la soirée allait bientôt s’amorcer, les festivaliers s’en sont donné à cœur joie, dansant et sautant sur place, pendant que certains commençaient déjà à avoir des étourdissements.

Durant son set, animé par des projections dynamiques et son éternel logo d’escargot, Snails a offert entre autres des remix de House of Pain («Jump Around»), des Back Street Boys («Everybody») et de Metallica («Enter Sandman»).

MAT ZO

Mat Zo, Londonien de 25 ans ayant foulé les planches du New City Gas à quelques reprises, s’est produit sur la scène NEON à 20h30 avec une foule qui connaissait bien les pistes de ses différents mix.

Pour ceux et celles qui l’avaient vu à ses débuts au NCG, le DJ set qu’il a offert samedi fut définitivement décevant en tous points. Rythmes funky en constante répétition pendant les 30 premières minutes de sa performance, il ne restait pas beaucoup de temps pour jouer ses plus grandes pièces. Pourtant, les gens dansaient sans se rendre compte du manque d’interaction du DJ avec le public et du manque d’originalité dans son choix de morceaux.

Contrairement à Osheaga, les petites scènes comme celle-ci émettaient un son qui décoiffait assurément l’auditoire. L’un des seuls points positifs de la prestation.