«Art la loi» présente la philosophie d'Artgang selon Louis-Nicholas Coupal – Bible urbaine

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«Art la loi» présente la philosophie d’Artgang selon Louis-Nicholas Coupal

«Art la loi» présente la philosophie d’Artgang selon Louis-Nicholas Coupal

Aperçu de l'expo «The Chosen One Percent» d'Earth Crusher

Publié le 24 mars 2016 par Bible urbaine

Crédit photo : Emmanuel Gagné

L'hiver est presque officiellement terminé. Plusieurs artistes urbains vont rapidement reprendre le contrôle des rues montréalaises. Bien sûr, si votre âme carbure à l'art, vous n'avez pas laissé le temps froid vous empêcher de consommer ce besoin pour le moins vital. Beaucoup d'artistes de rue en profitent aussi pour se faire la main sur des surfaces intérieures, à l’abri du soleil et des monte-charge. C'est le cas d'Earth Crusher, qui s'occupait du double lancement au début du mois de son premier show solo intitulé The Chosen One Percent et de sa nouvelle marque de vêtements à but lucratif Slave Made Brand. Un seul endroit en ville était fait sur mesure pour cette exposition: Artgang.

Parce que chez Artgang, l’art se retrouve sous toutes ses formes! Il y a, bien sûr, la galerie qui, depuis son ouverture il y a moins d’un an, a vu passer des artistes internationaux comme Trav, COPE2, Miss Van et Sen2. Il y a aussi la boutique, qui présente les meilleurs noms du streetwear montréalais, ainsi que ceux qui nous sont déjà familiers. Et il y a la salle multidisciplinaire qui, selon les besoins, peut faire office de salle de conférence ou d’évènements spéciaux, incluant bar et DJ.

Qui a dit qu’une galerie d’art c’était ennuyeux? Le crew d’Artgang ne connaît clairement pas ce mot lorsqu’on constate la quantité d’activités qu’ils nous proposent. Ambitieux? Peut-être. Louis-Nicholas Coupal, directeur artistique de la galerie, nous parle d’un incontournable de l’art urbain et contemporain à Montréal.

1- Qui sont les artisans derrière Artgang et comment est née l’idée d’ouvrir un tel endroit?

«Nous avons une formidable équipe qui possède de l’expérience en arts visuels, en mode, en immobilier, en musique, en événementiel, en restauration, en coordination, en projets spéciaux, etc. Nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble dans la poursuite d’un objectif que nous avons à coeur: diffuser un art pertinent et offrir à nos clients une expérience intéressante, d’où le projet Artgang.»

2- Un des mandats d’Artgang est clairement de réunir différents artistes de différents milieux et de favoriser les échanges. Quelle est la philosophie derrière votre concept?

«Nous cherchons à présenter un contenu artistique actuel et pertinent via une forme intéressante et excitante.»

3- Quel type de défi représente l’ouverture d’une galerie à Montréal et avez-vous réussi à garder la tête hors de l’eau tout au long du processus?

«Notre expérience de la dernière décennie en galerie nous a appris qu’il est pratiquement impossible d’ouvrir une galerie d’art contemporain rentable à court terme dans une ville comme Montréal.»

«Nous réussissons à atteindre nos objectifs en ne faisant pas de la rentabilité immédiate une priorité dogmatique, en diversifiant nos revenus, en mettant en action une stratégie réfléchie et, surtout, en misant sur la diffusion et la coproduction de contenu artistique pertinent.»

4- Quels sont les meilleurs commentaires entendus jusqu’à présent sur votre concept?

«Merci, good job et wow».

5- Votre première exposition était celle de l’artiste graffiteur californien Travis Young. Qu’est-ce qui a motivé ce choix?

«En fait, ce n’était pas la première. La première exposition officiellement présentée par Artgang était une exposition d’oeuvres de Miss Van et Nuria Mora. Quelques autres projets ont aussi précédé l’exposition de Travis Young.»

«Certains objectifs étaient communs à ces deux expositions, notamment: présenter à Montréal un contenu artistique de qualité internationale et offrir à nos collectionneurs des opportunités d’acquisition à très grand potentiel, tant au niveau du rendement qu’au niveau de la qualité du contenu manifeste.»

6- Parlez-nous de votre boutique qui se spécialise surtout dans le streetwear local.

«C’est la continuité de notre projet FAKE – Une Marque De Confiance. Notre marque de vêtements est une griffe de streetwear et de sportswear avec un lourd penchant pour le pop art

«Nous tenons aussi en boutique des marques plus établies, mieux connues. Nos boutiques se développeront petit à petit en aspirant vers une maturité et une élégance accrues. Nos vêtements se diversifieront et seront entourés d’idées cadeaux, de produits d’art en édition limitée et d’objets de design.»

L'événement en photos

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Par Emmanuel Gagné

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