Littérature
Crédit photo : Isabelle Léger
«Louis parmi les spectres» de Fanny Britt et Isabelle Arsenault – La Pastèque
«Le chien aboie. Le chat miaule. Mon père pleure.» À l’orée des vacances d’été, Louis n’est pas très optimiste, mais il n’est pas non plus du genre à ruer dans les brancards. Il observe les comportements de ses parents séparés, reste cool avec son petit frère surnommé Truffe et passe le temps avec son ami Boris, sur son balcon surplombant le boulevard Métropolitain, à détecter les policiers fantômes tout en rêvant de Billie, la fille la plus atypique de sa classe. Dans une économie de mots laissant souvent les métaphores se déployer par l’image, le duo Britt-Arsenault raconte une saison dans la vie d’un garçon qui voudrait être courageux et brosse un tableau familial sensible, où la tendresse ne peut pas toujours prévenir les orages et la maladresse. Comme dans Jane, le renard et moi, les deux artistes trouvent le ton juste pour parler des petits drames surmontables de l’adolescence (en plus de montrer le raton laveur sous un jour sympathique). À partir de 10 ans, mais surtout sans limite d’âge.
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Par Gracieuseté