Top 8 des personnages féminins inspirants de la télévision

Sophie Paquin (Les hauts et les bas de Sophie Paquin)

Sophie Paquin (Suzanne Clément) aussi est constamment à la recherche du grand amour, tout en étant une mère monoparentale et la directrice d’une des plus grandes agences d’artistes de Montréal, agence qu’elle a héritée de son père. Sophie négocie tout mieux que tout le monde pour ses protégés, tout en gérant les hystéries de sa mère (Christiane Pasquier), les angoisses d’Estelle (Élise Guilbault), une actrice sur le déclin et maîtresse de son défunt père, les bêtises de son frère (Émile Proulx-Cloutier) récemment sorti de prison et le déménagement à Montréal de son amant (qui est aussi le père accidentel de son fils!) et de la femme de celui-ci. Sophie semble au bord de la crise de nerfs à plusieurs reprises, mais sa seule véritable explosion de colère a lieu dès le tout premier épisode alors qu’elle apprend que son conjoint (qu’elle pensait être le vrai père de son enfant à naître) la quitte pour sa meilleure amie. Le reste du temps, Sophie fait preuve de grande ouverture face aux épreuves que la vie lui envoie tout en étant une féroce mais brillante femme d’affaires.

Sarah Linden (The Killing)

Sarah Linden (Mirelle Enos) n’a en apparences rien pour qu’on l’aime. Elle est fade à bien des égards, n’a rien de sexy, porte constamment d’immenses cols roulés en laine sous un imperméable difforme et ses cheveux sont attachés en une queue de cheval négligée. Elle s’investit tellement dans ses enquêtes qu’elle en oublie le monde extérieur – incluant son fils de 13 ans, constamment laissé à lui-même – au point d’être rentrée de force à l’hôpital psychiatrique, deux fois plutôt qu’une.

Son passé en famille d’accueil et l’abandon de sa mère l’ont aidée à se forger une carapace derrière laquelle elle se protège constamment. Malgré ses erreurs, elle est une brillante policière qui se bat pour prendre sa place dans cet univers masculin et souvent patriarcal, et qui défie tout le monde que ce soit son partenaire, ses patrons ou même le maire de la ville. En ce sens, elle n’est pas sans rappeler le personnage de Julie (Fanny Mallette) dans Mensonges, une femme dont la carrière va définitivement beaucoup mieux que la vie personnelle.