Cinéma

Nos 5 films coups de cœur vus au Festival du nouveau cinéma 2018
Les perles de la 47e édition du festival
Crédit photo : Image tirée du film «The Sisters Brothers» (Annapurna Pictures)
Woman at War de Benedikt Erlingsson
Nous l’attendions avec impatience celui-là! Le synopsis est relativement simple: une enseignante de chant, activiste et environnementaliste, voit sa vie chambouler le jour où elle apprend qu’elle pourrait adopter une jeune fille. Prise entre sa lutte contre les changements et son désir de conserver ses belles terres islandaises libres de toute pollution, elle devra faire le choix entre faire la totale ou adopter cette enfant. Elle choisira tout simplement de faire les deux. Les actions ne tourneront pas comme prévu et elle devra malheureusement vivre certaines conséquences.
Effectuant ses missions environnementalistes seule, Halla vit une double vie afin d’éviter les risques de se faire arrêter. L’œuvre débute sur une séquence où elle brise des lignes électriques afin de créer des pannes de courant. L’hélicoptère se met à sa recherche et elle s’enfuit, le tout dans un suspense tout de même haletant. Elle parcourt ainsi les magnifiques paysages islandais (qui sont, par ailleurs, très agréables pour nos yeux), fuyant ceux qui la recherchent depuis des lustres. Elle reçoit de l’aide inattendue pour s’enfuir et retourner chez elle. C’est ainsi que se crée l’une des relations les plus charmantes (cinématographiquement, bien sûr) que je connaisse!
Le ton de l’œuvre est très agréable, allant du comique au sérieux. La performance de l’actrice principale est sublime et convaincante. Elle donne un aspect très particulier au film, qui aurait été tout autre sans elle. La mise en scène est réfléchie. Ce qu’on pourrait croire pour être de la musique extradiégétique se révèle être de la musique produite par des musiciens, qui sont présents dans l’écran, mais parfois complètement ignorés par les protagonistes. Le leitmotiv du jeune touriste espagnol qui suit les mêmes trajets qu’Halla, provoque de nombreux rires, ce qui donne une touche très unique au film.
La fin, qui propose un petit punch, est très attendrissante. Elle laisse le spectateur sur une très bonne note et sur plusieurs questionnements qui ne sauraient être répondus. Mais parfois, il vaut toujours mieux garder une petite touche de mystère!
Tarantinante, Vardaïsée et Kar-Waienne
Entre deux films asiatiques, Mathilde écoute FAUVE, aime son chien, admire Michael Fassbender et joue à des jeux vidéos.
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