7 raisons de rester fidèle à ses livres

1. Santé

La santé avant tout! Vous ne mourrez sûrement pas de lectures électroniques (touchons du bois), mais celles-ci peuvent susciter quelques problèmes de santé. À vos risques et périls…

Les yeux font plus d’efforts lorsqu’ils lisent des phrases sur un écran (tablette, ordinateur…) que lorsqu’ils lisent sur du papier. Vous consultez un écran en ce moment même, et vous avez sûrement utilisé votre portable ou ordinateur à plusieurs reprises au courant de la journée.

Les écrans sont désormais une présence presque inévitable dans le quotidien, donc pourquoi pas s’en éloigner et laisser nos yeux se reposer en lisant un bon vieux bouquin en papier?

Pour plus d’information sur le sujet, cliquez ici.

D’après des recherches de l’École Médicale de Harvard, la lumière émise par des écrans comme les iPad ou la nouvelle édition de Kindle réduit la production de mélatonine, une hormone qui régit les cycles de sommeil.

Lisez leurs conclusions, cliquez ici.

2. Relation émotionnelle avec l’objet

À chaque livre son odeur, son degré de teinte jaunie, la texture de son papier, sa couverture plus ou moins cornée… mille personnes peuvent lire un livre, mais chacun des exemplaires aura une particularité rien qu’à soi. Et quel plaisir que de contempler sa bibliothèque, éventail de couleurs et de formats différents!

Avoir une tablette quelconque avec une bibliothèque de livres numériques ne peut la remplacer. Chaque version du livre a le même format et nulle caractère tangible. Où est passée la diversité de ces objets, et surtout l’impression d’avoir un petit compagnon unique dans sa poche ou son sac?

3. Satisfaction à la fin de la lecture

Chaque fois que l’on ouvre un livre, voir la dernière page cornée ou couverte d’un marque-page permet de visualiser son progrès au fil du roman. Quand on vient de finir un livre, qui ne se sent pas satisfait en passant son pouce sur l’arrête des pages pour les entendre défiler? Qui?

4. Aspect social

Les livres en papier peuvent même être l’occasion d’un bavardage. Dans le métro, en voyant quelqu’un lire un livre que vous connaissez bien, n’avez-vous pas déjà demandé au lecteur ce qu’il en pense, ou en est-il de l’histoire? C’est un joli moyen de commencer une conversation et de faire des rencontres!

Alors que voir quelqu’un les yeux rivés sur sa tablette… On ne peut pas voir la première couverture et le titre, et si on est à une distance raisonnable on ne peut probablement pas plus savoir s’il lit un livre ou s’il est sur Facebook.

Les échanges de livres sont une façon géniale d’aérer et/ou d’alimenter sa bibliothèque sans payer! Cependant, il n’y a pas une infinité de livres électroniques gratuits… 

5. L’avenir du livre en dépend un peu quand même

Probablement une évidence, mais autant le rappeler: si on arrête d’acheter des livres en papier, il arrivera un moment où ils ne se vendront plus, donc on ne les produira plus. S’en suivra la fin de l’ère des bibliothèques; lieux sacrés de concentration, détente, et tranquillité.

Ce sera également la fin des libraires, du plaisir de parcourir des rayons de livres en cherchant lequel ramener chez soi ce soir-là! Ainsi que le je-ne-sais-quoi si romantique des bouquinistes le long de la Seine…

6. La protection de l’environnement

Vous vous êtes peut-être convertis aux livres électroniques pour protéger notre chère planète. C’est un argument valable. Cependant, si vous êtes quelqu’un qui obéit à l’obsolescence programmée (nous en sommes tous victimes) en ce qui concerne les tablettes électroniques, vous n’êtes pas sur la bonne voie.

Les déchets électroniques ne sont recyclés qu’en très petites quantités, et finissent malheureusement la plupart du temps dans les pays du Tiers-Monde. En termes d’emprunte carbone, une tablette est l’équivalent de 40 à 50 livres en papier, d’après Raz Godelnik, co-PDG de Eco-Libris.

Pour plus d’information sur le sujet, cliquez ici. 

7. Droits / liberté

Les problèmes juridiques ne sont pas inexistants au sein de l’univers des iPad et des Kindle… Un livre qui a été payé peut disparaître du jour au lendemain. C’était le cas de 1984 et Animal Farm de George Orwell avec les Kindle d’Amazon. Du jour au lendemain, ces œuvres avaient disparu parce que leur maison d’édition avait «changé d’avis».

Une fois un livre en papier acheté, personne n’a le droit de le réquisitionner, car il appartient à l’acheteur.

Pour plus d’information sur le sujet, cliquez ici.