«Un vent se lève qui éparpille» au Centre national des Arts d’Ottawa du 10 au 13 février 2016

Jean-Marc Dalpé est un homme de théâtre incontournable de la scène franco-ontarienne. Les influences dramatiques de son œuvre globale sont à ce point criantes de lucidité et d’émotions que son premier roman Un vent se lève qui éparpille, édité en 1999 aux Éditions Prise de parole, s’apprête à être dévoilé au grand public sur scène au Centre National des Arts (CNA) d’Ottawa à compter du 10 février.

Choix audacieux de la metteure en scène Geneviève Pineault que celui de s’attaquer à un texte qui a reçu tant d’hommages (dont le prestigieux Prix du Gouverneur général). L’auteur en a d’ailleurs été lauréat à trois reprises (oui vous avez bien lu, trois!), notamment au théâtre, avec un roman et de la poésie… rien de moins; ça frôle la provocation, non? Mais c’est bien compréhensible que, lorsqu’un texte est aussi beau en bouche qu’en mouvement, on veuille bien lui prêter l’espace scénique.

Les spectateurs découvriront, au cours de cette rencontre oscillant entre poésie, littérature et théâtre (j’ajouterais volontiers «entre français et anglais»), le nord de l’Ontario et ses mines, et ce, à travers la voix de quatre personnages: Marie, Marcel, Joseph et Rose.

Et puisque tout part de ce roman, voici ce qu’on peut y lire en préambule:

«la nuit
aveugles
nous errons
attendons le prodige
une percée
un appel»

La pièce «Un vent se lève qui éparpille» sera présentée au Centre national des Arts d’Ottawa du 10 au 13 février 2016.