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Crédit photo : Charline Provost
MOTIONLESS IN WHITE
Ce groupe fut une révélation pour Bible urbaine dans le cadre du festival HEAVY MONTRÉAL!
La formation de la Pennsylvanie, qui existe depuis dix ans, offre un mélange de musique heavy métal et goth qui se rapproche du son industriel. Les musiciens sont particulièrement théâtraux; le bassiste arbore un maquillage (ou un masque) digne d’un film d’horreur, et il portait même une cage sur sa tête lors de son arrivée sur scène. Le claviériste, quant à lui, portait une toge remémorant celle du faucheur de la mort, tandis que les autres membres avaient le visage blanc et les bras ainsi que le cou peints en noir. Difficile d’être plus gothique!
Ils ont offert une superbe performance, particulièrement survoltée, à laquelle tous les musiciens participent. La foule était dangereusement excitée et les membres de Motionless In White semblaient impressionnés par la réaction qu’il suscitait auprès des festivaliers! De plus, le chanteur Chris Cerulli possède une très bonne voix, maniant avec facilité le chant aussi bien que le cri guttural, si caractéristique à la musique métal. Par ailleurs, il y avait plusieurs fans parmi les spectateurs, ces derniers ont chanté les paroles avec le groupe.
Les titres «Death March (Wall of Death)», «America», «Abigail» et «Unstoppable» ont vraiment provoqué l’hystérie, ce fut un concert très intense. De plus, le groupe a également offert une reprise de Danzig, «Mother», qui était fort réussi.
INSOMNIUM
Nous avons eu de la grande visite tout au cours du week-end, mais ceux-là ont parcouru des milliers de kilomètres pour venir nous présenter leur musique à saveur death métal mélodique. Et leur présence au festival était encore plus précieuse, car ils ont failli mettre un terme à leur tournée nord-américaine en raison de problèmes familiaux qui ont empêché Niilo Sevänen de remplir ses fonctions au sein du groupe. Ainsi, c’est Mike Bear qui a eu la lourde tâche de combler le vide, alors que Ville Friman était quant à lui remplacé par Nick Cordle.
D’entrée de jeu, quelques pépins techniques empêchaient une parfaite sonorisation: la voix gueularde de Bear était enterrée par les instruments trop fort, et les solos de guitare créaient plus de cacophonie. Quelques minutes ont suffi toutefois à rétablir l’équilibre et, rapidement, on appréciait cette la ligne mélodique de la lead guitar qui apportait du rythme aux chansons. «The Primeval Dark» et «While We Sleep» ont été les favorites du public.
Mike Bear a, à trois reprises, tenu à rendre un hommage à Niilo, priant la grande famille du métal de lui envoyer des ondes positives.
COAL CHAMBER
Le quatuor a vu le jour en 1997 en Californie et possède un style métal plutôt rock. Après une période d’inactivité (entre 2005 et 2013), Coal Chamber a lancé son cinquième album en carrière, Rivals, plus tôt cette année. Malheureusement pour eux, ce fut difficile de surpasser la performance de la formation précédente. Bien que Coal Chamber ait offert un bon spectacle, l’énergie n’était pas aussi forte. Néanmoins, les musiciens étaient en forme et ont donné leur 100 % et les spectateurs ont apprécié le groupe métal de Los Angeles.
Le chanteur Bradley Fafara a beaucoup échangé avec la foule, réussissant même à la convaincre de créer un circle pit, et le guitariste ainsi que la bassiste ont fait preuve de beaucoup de vitalité, parcourant la scène d’un côté à l’autre. Les succès «Fiend», «Something Told Me», «Sway Another Nail In The Coffin» et «Drove» ont véritablement plu au public.