Cinéma
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«Akira» de Katsuhiro Otomo • 1988
Adapté du manga éponyme, ce film d’animation japonais a réellement contribué à populariser ce genre cinématographique à travers le monde avec un budget énorme et une légion d’admirateurs.
L’histoire d’Akira se situe en 2019, dans une métropole futuriste et dystopique nommée Neo-Tokyo. Le spectateur assiste à un segment de la vie de Shōtarō Kaneda, chef d’un groupe de motards, qui voit son univers basculer lorsque son ami d’enfance, Tetsuo Shima, acquiert d’incroyables capacités télékinétiques à la suite d’un accident de moto.
Or, celui-ci sombre bien vite dans la folie et menace de détruire la ville au complet, puisqu’il perd de plus en plus le contrôle sur son corps et ses pensées. Shōtarō devra donc inévitablement faire des choix déchirants pour sauver sa ville et les gens qu’il aime…
Appuyé d’une trame sonore futuriste, d’une esthétique cyberpunk assumée et d’animations fluides et stylisées, ce film est un incontournable pour les fans de science-fiction et pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire des films d’animation japonais en général.
«Arrival» de Dennis Villeneuve • 2016
Ce film, réalisé par le cinéaste québécois Denis Villeneuve, met en scène Louise Banks (Amy Adams), une linguiste appelée à enquêter sur l’arrivée de mystérieux vaisseaux spatiaux aux quatre coins du globe. Avec l’aide d’une équipe d’experts, celle-ci doit trouver le moyen de communiquer avec ces extraterrestres afin de savoir si ces derniers sont des alliés ou bien des ennemis.
Cette œuvre s’avère une véritable méditation philosophique au cours de laquelle sont abordés des sujets tels que la base de notre langage en tant qu’humain et la notion du temps, laquelle est perçue comme une entité linéaire. Ces aspects apportent une dimension intellectuelle à ces cinéphiles qui recherchent davantage un flot de réflexions à un rythme soutenu par des scènes d’action.
Avec une performance majestueuse de la part d’Amy Adams et une conclusion tout autant dévastatrice que poétique, Arrival restera gravé en vous longtemps!
«Annihilation» d’Alex Garland • 2016
Considéré comme l’un des réalisateurs les plus innovateurs dans le milieu, Alex Garland propose, avec Annihilation, une œuvre ambitieuse basée sur le livre éponyme de l’auteur américain Jeff VanderMeer, un fana de livres de science-fiction et de fantasy.
Ainsi, nous pouvons suivre Lena (Natalie Portman), une biologiste et ancienne soldate, qui accepte de rejoindre une mission afin de découvrir ce qui a pu arriver à son époux à l’intérieur de la Zone X, un phénomène sinistre et mystérieux qui s’étend graduellement sur la côte est des États-Unis. Une fois dans cette fameuse Zone X, son équipe et elle découvriront un monde en constante mutation, qui est aussi magnifique que terrifiant.
Les amateurs de sensations fortes seront heureux d’apprendre que le rythme est fort bien équilibré entre l’action et le suspense, et les effets spéciaux épatants et les scènes stressantes abondent, comme les rebondissements.
De plus, le réalisateur a réussi le pari d’aborder des sujets assez sérieux, comme le deuil, la dépression, le lien entre la création et la destruction, de même que la propension des humains à s’autodétruire, sans pour autant alourdir l’ensemble ou faire perdre le momentum.
C’est un film à visionner avec beaucoup de popcorn!
«Ex Machina» d’Alex Garland • 2014
Eh oui… encore une autre œuvre d’Alex Garland! Que voulez-vous, quand un réalisateur fait bien les choses! Contrairement à ce qu’il avait entrepris dans Annihilation, il construit, cette fois dans Ex Machina, un monde plus calme, lent et introspectif, mais où les questions qu’ils soulèvent sont toutes aussi essentielles à répondre.
Ce long métrage de science-fiction raconte l’histoire de Caleb Smith (Domhnall Gleeson), un programmeur à l’emploi d’un géant dans le domaine de la technologie qui gagne un concours lui permettant d’aller passer une semaine dans le domaine privé du brillant PDG de la compagnie, Nathan Bateman (Oscaar Isaac).
Ce dernier lui demande de participer à l’élaboration d’un test de Turing qui a pour but d’évaluer les connaissances, les capacités et la conscience de son plus récent projet en intelligence artificielle: Ava (Alicia Vikander), un robot dont l’esprit charmeur s’avère beaucoup plus rusé que prévu.
Cette oeuvre, empreinte d’un suspense bien dosé, réussit à recréer le jeu du chat et de la souris, et amène les spectateurs à se poser des questions sérieuses sur la nature humaine. Car si la technologie est capable de créer une entité qui a une conscience et qui est capable de réfléchir et de ressentir, quelle est donc la plus grande différence entre les humains et les machines, alors?
Je vous laisse débattre sur le sujet en commentaire de cet article!
«High Life» de Claire Denis • 2019
Mettant en vedette Robert Pattinson et Juliette Binoche, l’œuvre de la réalisatrice française de renom Claire Denis met en scène un groupe de criminels qui sont condamnés à mort et envoyés en mission dans l’espace afin d’extraire une nouvelle forme d’énergie alternative situant à l’intérieur d’un trou noir.
En parallèle, ces derniers servent tous de cobayes pour des expérimentations douteuses entourant l’insémination artificielle, ce qui ajoute une couche de complexité et de suspense à l’histoire.
Avec un fil narratif non linéaire, ce film est le plus difficile à suivre parmi ces suggestions, car Denis pose une multitude de questions ouvertes et aucune n’est répondue clairement. Mais le jeu en vaut la chandelle, croyez-moi!
Elle crée une ambiance à la fois morose, sombre et claustrophobe autour des prisonniers, qui doivent désormais vivre au beau milieu d’un espace infini. Grâce à une réalisation évocatrice, elle réussit le défi de montrer tout le désarroi que cette expérience peut engendrer chez certains individus.
«The Fifth Element» de Luc Besson • 1997
Je ne pouvais pas terminer cette liste sans mentionner The Fifth Element, un film culte qui a marqué le cinéma et le genre de la science-fiction. L’oeuvre se déroule au XXIIIe siècle, et l’intrigue centrale implique la survie de notre planète (rien de moins!) Et comme dans plusieurs autres films d’action, Bruce Willis arrive à la rescousse!
Celui-ci joue le rôle de Korben Dallas, un chauffeur de taxi et ancien soldat des Forces spéciales, qui doit récupérer, avec l’aide de Leeloo (Milla Jovovich), quatre pierres mystiques essentielles pour assurer la défense de la Terre contre l’attaque imminente d’une entité cosmique malveillante.
Malgré des critiques mitigées lors de sa parution, l’œuvre de Luc Besson a atteint le statut de classique de la science-fiction grâce à sa bande sonore mémorable, à ses performances charmantes, et à son approche moins «sérieuse» que les autres films de science-fiction qui ont vu le jour à son époque.
C’est un bon divertissement qui ne se prend pas trop au sérieux et c’est bien tant mieux!
Bon visionnement à tous! Pour lire d’autres articles sur le cinéma, vous pouvez visiter notre section en cliquant ici.
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