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Crédit photo : Charline Provost et Frédéric Lauzier-Young
KASKADE
Kaskade a décidément ébloui les festivaliers! Armé de plusieurs écrans courbés et imposants, le choix d’images, ou plutôt le jeu de lumière, se modulait parfaitement aux rythmes du célèbre DJ de Chicago. De plus, il y a eu une profusion de confettis, de serpentins et de grandes étincelles, ce qui a contribué à l’atmosphère exaltante de la soirée. Kaskade a interagi avec les spectateurs à plusieurs reprises, ce qui a créé une connexion réelle avec les festivaliers.
L’artiste house semblait sincèrement heureux d’être de retour à Montréal, il a même évoqué ses nombreux passages au Stéréo. Il a par ailleurs dédié la chanson «We Don’t Stop» à la métropole. Ce nouveau titre figura sur son prochain disque, intitulé Automatic (disponible le 21 août prochain).
Après une introduction au son de «Carmina Burana», le DJ entamé son concert avec «Never Sleep Alone» et a immédiatement enchaîné avec l’une des bombes de l’été: «Where Are Ü Now» de Jack Ü (Skrillex et Diplo) et Justin Bieber. Kaskade a également présenté certains morceaux parmi les plus populaires de son répertoire, incluant «Something Something Champs» «Disarm You» et «Last Chance».
Il a terminé son spectacle avec le classique «I Remember», qui est, en fait, une collaboration avec deadmau5. Tristement, ce dernier n’était pas sur scène à ce moment-là pour accompagner Kaskade. Imaginez à quel point les gens auraient raffolé de voir réuni les deux DJs pour cette chanson! Quoi qu’il en soit, Ryan Raddon a électrisé le parc Jean-Drapeau qui a dansé frénétiquement pendant une heure.
GET REAL
Cette collaboration entre Green Velvet et Claude Vonstroke, annoncée en début d’année, marque la rencontre entre Chicago et Détroit. On avait hâte de voir le résultat, qui s’est avéré électrique. C’était ce qu’on qualifierait de party explosif! Leurs styles se marient à merveille, mettant de l’avant, d’abord, leur amour pour la musique, mais également leur désir de donner du plaisir aux gens.
Mission réussie pour «Get Real». Ce mélange de techno et de house se faisait avec une harmonie qui ne laissait aucun doute sur l’expérience et la maîtrise de ces pionniers de la musique électronique.