HEAVY MONTRÉAL 2016, jour 2: Disturbed, Volbeat, Killswitch Engage, Hatebreed, I Prevail et plus

BREAKING BENJAMIN

La formation hardcore se distinguait de la programmation du festival à cause de leur son. Le groupe a débuté le spectacle avec «So Cold» qui a plu à l’audience, mais c’est la deuxième pièce, la ballade «Angels Fall», qui a vraiment su réchauffer les gens. Le chanteur Benjamin Burnley n’a pas hésité à céder le micro au guitariste afin qu’il puisse chanter «Sooner or Later». Il a refait le même exercice un peu plus tard; le bassiste a interprété «Simple Design».

Ils ont également offert un medley qui fût l’un des meilleurs moments de leur prestation, celui-ci comprenait «La Marche Impériale», «Schism» de Tool, «Smell Like Teen Spirit» de Nirvana et «Walk» de Pantera (visiblement, la cuvée 2016 d’HEAVY MONTRÉAL affectionne Pantera!) La formation de la Pennsylvanie a ensuite offert «Polyamorous», «Ashes Of Eden» et «Breath», qui furent également des succès auprès des festivaliers. Ce ne fut pas le cas avec l’extrait «Until The End», qui a légèrement dilué l’énergie de la foule. Ils ont cependant terminé leur concert sur une note positive grâce à «I Will Not Bow» et «The Diary of Jane».

VOLBEAT

Tout juste avant l’entrée en scène des forts attendus Disturbed et Candlemass, ce fut au tour de la formation danoise Volbeat de fouler les planches de la scène Heavy devant une foule imposante qui a profité d’une belle ambiance de party. Le groupe de métal à forte influence pop, venu tout droit de Copenhague, au Danemark, a livré un concert dynamique et dans la bonne humeur, avec cette musique peu complexe mais qui fait certainement son effet. Michael Poulsen, le chanteur, a très tôt demandé: «So, you like Johnny Cash?», avant de se répondre à lui même: «Stupid question, hen». Volbeat ont enchaîné avec «Sad Man’s Tongue» que le public a chanté avec lui. «Cash would be very proud of you Montreal!», a-t-il ajouté. La pièce «Lola Montez» a reçu un bel accueil, Poulsen n’en revenant pas à quel point les Montréalais étaient réactifs et enthousiastes. Un répertoire intéressant, sans plus, qui prend une dimension tout autre en spectacle.

DISTURBED

Dernier groupe d’une fin de semaine bien remplie, Disturbed était particulièrement attendu. Bien avant que le spectacle ne commence, une foule considérable s’était amassée devant la scène Molson Canadian. Après un court vidéo en guise d’introduction, la formation de Chicago a commencé en puissance avec «Ten Thousand Fists». La foule était particulièrement fébrile, le poing dans les airs. Les musiciens ont rapidement enchaîné avec une panoplie de titres parmi les préférés des fans: «The Game», «The Vengeful One», «Prayer» ainsi que «Liberate». La foule jubilait.

Disturbed semblait légèrement distant par contre. Il aura fallu une reprise de Genesis, «Land of Confusion», pour que le groupe prenne ses aises et que le son, qui était un tantinet unidimensionnel, vibre avec un peu plus de chaleur. La foule qui connaissait les paroles par cœur a accompagné le groupe; ce fut un très beau moment. Capitalisant sur l’instant présent, le quatuor a présenté son succès «Stupify», ce qui a causé le délire! Ils ont poursuivi avec l’étonnante reprise «The Sound of Silence» de Simon & Garfunkel, ce qui a enthousiasmé les festivaliers, tout comme le grand classique «Inside the Fire». Le chanteur David Draiman apparaissait de plus en plus investi dans la prestation, ce qui a fait un très grand bien.

Cependant, il y a eu une accalmie pendant «The Light», «Stricken» et «Open Your Eyes», le public ayant quelque peu perdu sa ferveur. Disturbed a su remédier à la situation avec efficacité et a offert une dernière chanson, «Indestructible», ce qui a comblé le public. Les festivaliers en voulaient davantage et ont réclamé un rappel. Draiman et sa bande, bons joueurs, sont revenus rapidement et ont interprété les succès «Voices» et «Down With the Sickness». Ce sont des spectateurs enchantés de leur journée qui ont quitté le parc Jean-Drapeau; exténués mais satisfaits.

À l’an prochain, HEAVY MONTRÉAL!