Flume et Thomas White au Métropolis de Montréal – Bible urbaine

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Flume et Thomas White au Métropolis de Montréal

Flume et Thomas White au Métropolis de Montréal

Une prestation à la hauteur des attentes

Publié le 12 juin 2015 par Rose Carine Henriquez

Crédit photo : Mathieu Pothier

L’impatiente fébrilité qui régnait hier soir au Métropolis de Montréal n’avait d’égale que la performance éclatée que nous a offert Harley Streten alias Flume. Une foule jeune et survoltée baignait dans une ambiance fêtarde lorsque le producteur est apparu sur scène. Les cris qui l’ont accueilli ont donné une petite secousse à la salle. Ce fut le coup d’envoi pour une performance visuelle et sonore, parfaite.

Après une prémisse instrumentale sur une projection astrale et futuriste, Flume est entré dans le vif du spectacle avec la nouveauté «Some Minds» dont les lignes de basse font danser les plus discrets. La timidité devait être un concept abstrait lorsque l’artiste a enchainé avec «You & Me», le vidéoclip en arrière-plan. Devant ce public réceptif, Flume a continué à démontrer qu’il savait lever une fête, notamment avec des morceaux de son projet parallèle What so not. Sur «Tell Me», personne n’a résisté à lâcher son fou.

Nous avons eu droit à quelques nouveautés empreintes de sa prédilection des synthés veloutés propice à une atmosphère planante. L’audace faisait partie de ce spectacle, car le jeune artiste a continué ses expérimentations et ses mélanges audacieux, parfois de ses propres créations. Le pic de la soirée a été atteint lors d’«Insane», tirée de son premier album. Repris en cœur, l’énergie était effectivement proche d’une belle folie.

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Les derniers morceaux du spectacle ont continué à faire bouger les corps trempés de sueur. Il a passé en revue ses remixes les plus populaires dont «Lay Me Down» et «Tennis Court», lequel a marqué la fin de ce premier spectacle. Mais il nous a fait la surprise de revenir pour un rappel improvisé sous risque de retarder la supplémentaire. Il nous a avoué qu’il ne savait pas quoi jouer.

Finalement, il a refait «Tell Me», approuvée par tous à en juger par les cris d’euphorie. C’est ainsi que s’est terminé ce moment déjanté alors qu’une autre foule attendait devant les portes du Métropolis.

Thomas White en première partie

Il a su préparer le terrain pour la tête d’affiche. Dans une énergie contagieuse, il nous a amenés dans un univers influencé principalement par le hip-hop. On regrette le manque de fluidité entre des parties pourtant, explosives, mais cela n’a pas empêché le public d’être en phase avec ce producteur montréalais et fondateur du label Raw Records. Il a aussi une affinité avec les synthétiseurs et nous a offert un résultat qui a contribué à augmenter la chaleur de la salle.

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