Entrevue avec Denise Filiatrault et Vanessa Duchel – Bible urbaine

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Entrevue avec Denise Filiatrault et Vanessa Duchel

Entrevue avec Denise Filiatrault et Vanessa Duchel

Le festival Juste pour rire présente quelques extraits de la comédie musicale «Hairspray»

Publié le 19 juin 2013 par Jim Chartrand

Crédit photo : Jim Chartrand

Hier après-midi, le festival Juste pour rire présentait aux médias quelques numéros de sa plus grosse production à ce jour, soit sa propre version de la comédie musicale Hairspray, mise en scène par la grande Denise Filiatrault.

Il est facile d’avancer que tout le monde ou presque connaît ou a déjà entendu parler de la comédie musicale Hairspray, surtout après sa plus récente version cinématographique datant déjà de 2007 et qui mettait autant en vedette Queen Latifah, Zac Efron, Amanda Bynes, Christopher Walken, James Marsden, Michelle Pfeiffer que John Travolta. Toutefois, pour la première fois, le festival Juste pour rire lui donne vie en français avec une distribution québécoise à tout casser sur qui tous les regards risquent de se tourner.

Cette bande de nouveaux venus, issus pour la plupart de Star Académie (dont Olivier Dion et Bryan Audet notamment), lesquels ont tous été choisis minutieusement par Denise Filiatrault, représentent en soi son plus grand défi, comme elle nous le raconte alors qu’on l’a rencontrée exclusivement pour l’occasion. «Mon plus grand défi? Mais c’était de prendre des jeunes qui n’avaient jamais joué! D’essayer de les coacher, de les diriger, qu’ils deviennent des acteurs. Je dis pas que c’est devenu des Al Pacino ou des Robert de Niro du jour au lendemain, mais ils y vont avec leur cœur et ça passe très bien.»

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Vanessa Duchel, qui se retrouve à interpréter Tracy, la protagoniste, avait déjà eu l’occasion de participer à titre de figurante invitée à une petite scène de la version de Broadway lors de son passage à Montréal, mais ce rôle est certainement sont plus gros à ce jour, ce qui ne la pousse pourtant pas à s’attribuer tout le mérite. «Je ne pense pas nécessairement que tous les yeux seront sur moi parce qu’il y a tellement d’activités sur scène et de talent autour que ce sera pas mal partagé. Tous auront une vision assez périphérique du show», nous raconte-t-elle, avec son énergie contagieuse.

Grande habituée du festival, Mme Filiatrault se retrouve alors à la tête de la plus grosse production de Juste pour rire avec ses vingt-huit comédiens et sept musiciens (cachés du public par faute d’espace), alors que prend vie sous nos yeux cette histoire déjà familière. Avec des textes adaptés judicieusement par Yves Morin, d’après les quelques extraits on risque d’en avoir plein les oreilles, mais surtout plein les yeux avec cette explosion de couleurs savamment déployées par les éclairages et les costumes, mais surtout par les magnifiques décors qui font tous hommage autant à l’univers qu’à l’époque.

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Commande spéciale de Gilbert Rozon qu’elle aurait pu refuser, mais qu’elle a accepté sans mal, la metteure en scène nous explique ce qui l’a motivée: «J’avais vu cette comédie musicale à New York et ce qui me plaît, c’est le message à portée sociale qu’il y a là-dedans. Je voulais que la jeunesse qui va venir voir autant ses idoles de Star Académie que les autres comédiens, qui ne sont pas au courant de ça pour la plupart, comprennent ce que c’était les années 60 en Amérique du Nord. C’était moins grave au Québec, mais aux États-Unis, c’était l’horreur. Kennedy est arrivé, il en est mort, le pauvre, il s’est fait assassiné, mais c’est grâce à lui que les noirs ont pu prendre plus de place aux États-unis et ça on doit le savoir parce qu’on est leurs voisins, quand même!»

On est donc invité à redécouvrir ce classique avec des visages bien de chez nous, alors que toute la distribution s’y donne à cœur joie, dont Louis Champagne, dans l’inoubliable rôle de Mme Turnblad, toujours interprété par un homme comme le veut la tradition. Ce dernier précise toutefois qu’il s’est surtout inspiré des performances antérieures à celle de John Travolta pour prendre possession du rôle.

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Pour terminer, laissons-nous sur les raisons que nous a donné Denise Filiatrault pour venir savourer sa plus récente création: «Pour la joie de vivre. Pour la santé et y voir la jeunesse en pleine effervescence. Même si on a vu le film au cinéma, sur scène, c’est complètement autre chose! C’est une autre énergie!»

La version québécoise de Hairspray est présentée du 20 juin au 14 juillet prochain dans le cadre du Festival Juste pour rire.

Galerie photos:

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