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Crédit photo : High Life Music et www.facebook.com/kasperofficiel
Bien sûr, certains thèmes sont explorés plus intensément, et c’est un Kasper qui s’avoue rongé par l’ambition que l’on découvre un peu plus d’un couplet à l’autre. D’autres thèmes sont abordés avec plus d’ambivalence, comme son rapport aux femmes et au public.
En effet, tout en promettant de rester fidèle à son message, de demeurer respectueux avec les femmes et même si son discours amoureux, dans Imparfaite, vaut le coup d’être entendu, Kasper continue d’adhérer au discours typique au genre: misogyne, matérialiste et méfiant, du style «J’avais raison et ils avaient tort», dans l’ensemble de son album. Il est donc difficile d’adhérer au meilleur de son œuvre sans se sentir un peu perplexe.
On pardonne plus facilement des excès de langage aux rappeurs qui en sont à leurs premières armes ou, lorsqu’au passage, ils offrent accès à une réalité divergente. Kasper a, pour le moins, le mérite de ne pas se prétendre le roi de la rue ou le fils de la misère qu’il n’est peut-être pas. Il s’affirme auteur, amant et délinquant. Mais une fois ces bases établies, tout restait à faire pour transformer son album en véritable confession.
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de la rédaction