«Les grandes artères», le nouvel album de Louis-Jean Cormier

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«Les grandes artères», le nouvel album de Louis-Jean Cormier

«Les grandes artères», le nouvel album de Louis-Jean Cormier

Une autre perle à écouter

Publié le 28 avril 2015 par Isabelle Lévesque

Crédit photo : Simone

Presque trois ans après la parution de son premier album solo, qui a fait grand succès et a propulsé Louis-Jean Cormier à l'avant-plan de la scène musicale québécoise, l'artiste nous offrait, le 23 mars dernier, son deuxième album. Les attentes étaient immenses quant à cette nouvelle oeuvre. Ce qu'on savait d'avance sur Les grandes artères, qu'on soit déjà vendus ou mitigés à l'égard de Cormier, c'est qu'il mériterait une écoute attentive et approfondie. Après Le treizième étage, l'auteur-compositeur-interprète nous présente un style différent qui nous rappelle un peu la diversité de Karkwa.

En effet, le nouvel album de Louis-Jean Cormier est musicalement très riche. Passant du folk à plusieurs types de rock différents jusqu’à des arrangements de clavier simples ou plus orchestraux, il prouve encore une fois son habileté musicale. Contrairement à son dernier disque, très structuré, on peut toutefois noter un certain manque d’unification entre les genres. C’est un entre-deux qui se remarque dès les premières chansons; on ne sait pas trop où il s’en va, mais cette impression s’estompe peu à peu au fil du temps et surtout au fil des écoutes.

Sur une note poétique et sans jamais laisser son côté engagé, qui le suit depuis Karkwa, Louis-Jean Cormier nous livre une magnifique performance. Orchestral, grandiose, émouvant. Si on peut douter de la cohésion des divers styles musicaux qui se côtoient dans l’album, il n’y a toutefois rien à redire sur l’émotion que l’artiste nous partage. Il réussit, encore une fois, à nous toucher profondément, avec des mots qui viennent nous jouer dans le coeur, des sujets qui nous rejoignent, parfois malgré nous, tant dans nos jours plus sombres que dans notre quotidien. Pensons notamment à «Le jour où elle m’a dit je pars», «Jouer des tours», «Deux saisons trois quarts» et «Montagne russe», des chansons touchantes et langoureuses.

louis jean cormier

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