«Volontairement bon» de John White – Bible urbaine

LittératurePoésie et essais

«Volontairement bon» de John White

«Volontairement bon» de John White

Philosophie positive

Publié le 19 novembre 2012 par Émilie Langlois-Pratte

Crédit photo : Éditions Publistar

John White, auteur et ex-professeur de philosophie au niveau collégial, a appris en septembre 2010 qu’il était atteint d’une incurable tumeur au cerveau. Plutôt que de s’abattre sur son sort, il a décidé d’en profiter pour écrire un livre auquel il songeait depuis plusieurs années dans le seul et unique but de partager ses constatations sur un être mystérieux: l’humain.

John White s’est plus précisément arrêté sur le fait que l’être humain a trop souvent tendance à s’attarder sur la notion du mal, ce mal-être qui noirci sa vie, plutôt que de se concentrer sur sa quête du bonheur et de son désir d’avoir une vie meilleure. Grâce à ses années d’observation auprès de ses proches, de ses étudiants et de l’actualité qui l’ont entouré dans son quotidien, White a rapidement cerné les mauvaises habitudes qui obligent l’humain à entrevoir le négatif. Il explique aussi pourquoi nous le faisons, et va même jusqu’à nous proposer des pistes de solutions pour contrer cette tendance néfaste ou, du moins, il nous donne des astuces nous permettant de nous simplifier la vie afin de la rendre plus positive. Ses idées et ses points de vue sont souvent supportés et imagés par des exemples concrets et des situations de la vie quotidienne. John White, en bon pédagogue, a puisé dans ses expériences personnelles et nous explique clairement comment affronter la vie avec bonne humeur, le sourire aux lèvres.

D’entrée de jeu, on apprend qu’il a écrit et enseigné la philosophie, et ce n’est pas étonnant compte tenu du fait que ses idées sont amenées clairement, telle une dissertation philosophique. Les notions sont en effet présentées point par point, pour être ensuite développées, puis suivies d’exemples lui permettant de soutenir justement ses propos. La structure de texte est ordonnée et impeccable, sur ce point, donc, l’ouvrage est très pédagogique.

La forme rigoureuse du livre, très académique, peut toutefois agacer le lecteur et alourdir sa lecture, mais, outre le fait qu’il soit très formel, Volontairement bon se lit bien et simplement. Par le biais de courtes histoires philosophiques, John White nous enseigne certaines réflexions de la vie quotidienne qui nous aident à nous identifier en tant qu’humain et à associer facilement des épisodes de notre vie ou des aspects de notre personnalité qui devraient être modifiés ou améliorés. Les nombreux épisodes présentés dans ces huit chapitres sont empreints d’humanité et il est impossible, voire impensable qu’un lecteur cesse sa lecture abruptement, insatisfait de sa lecture. Toute cette richesse informative fait réfléchir et c’est très rassurant de voir qu’il est possible et réaliste de nous améliorer, et d’être, justement, volontairement bon.

John White a été, avant de décéder subitement d’une tumeur au cerveau à l’âge de 67 ans, un grand passionné par la nature humaine, et il a toujours été convaincu que chaque être humain est fondamentalement bon. En écrivant ce livre, il a légué à tous un petit guide pratique, publié aux éditions Publistar, dans l’unique but de chasser le négatif de nos vies et de nous démontrer, avec philosophie, qu’en faisant des efforts nous pouvons vivre dans un monde meilleur. Simple et inspirant, bref, Volontairement bon est un ouvrage à conserver précieusement dans sa bibliothèque ou sur sa table de chevet.

 

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