LittératureBandes dessinées et romans graphiques
Crédit photo : Éditions Akiléos
Au total, la bande dessinée contient 64 pages. C’est très peu, comparativement à l’ouvrage de Franz Kafka, paru en 1925.
Il faut donc croire que Céka et Clod, les deux bédéistes et investigateurs du projet, ont patiemment étudié le texte initial en en extirpant son contenu essentiel. À la lecture de cette courte BD, on ne peut que constater qu’une image vaut mille mots! En effet, c’est toujours aussi angoissant et, disons-le, absurde, que lors de la lecture initiale du Procès. On est habité par les mêmes questionnements, happé par le même humour grotesque et démesuré de Kafka qui renvoie toujours à son existence banale.
Sur le plan graphique, les auteurs font ressortir les émotions que vit Joseph K avec brio. Les traits de crayon alternent entre les différentes teintes de gris et de noir et laissent place, souvent, à des ombres marquées qui entrevoient les profondeurs abyssales de la quête du protagoniste. On ne peut passer sous silence les différentes références au cubisme et à l’art germanique très présentes au cœur de l’ouvrage.
Lisez deux ou trois fois cette bande dessinée. Vous l’interpréterez à votre façon, vous y découvrirez des références directes à l’œuvre et la vie de Kafka tout en découvrant un travail graphique impressionnant.
«Le Procès» de Kafka, adaptée au format bande dessinée par Céka et Clod, Éditions Akiléos, 64 pages.
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Par Éditions Akiléos
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