5 idées lectures pour vous motiver à faire la grasse matinée durant les week-ends d'automne – Bible urbaine

Littérature

5 idées lectures pour vous motiver à faire la grasse matinée durant les week-ends d’automne

5 idées lectures pour vous motiver à faire la grasse matinée durant les week-ends d’automne

Histoire de se trouver (enfin) un moment pour avancer ses lectures

Publié le 5 octobre 2017 par Éric Dumais

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«Au fond de l’eau» de Paula Hawkins – Sonatine

Paula Hawkins. Ce nom vous est drôlement familier, n’est-ce pas? Avez-vous lu ou encore visionné l’adaptation cinématographique La fille du train? C’est que l’auteure britannique, avec son premier roman, a bénéficié d’une attention médiatique sans précédent avec ce thriller psychologique qui alternait avec brio les voix narratives à l’instar de l’excellent et déstabilisant Le doux venin des abeilles de Lisa O’Donnell. Voilà qu’elle revient avec Au fond de l’eau, une histoire aussi froide qu’un ruisseau en hiver, où des femmes se noient dans ce que l’on appelle le Bassin des noyées. Grosso modo, c’est l’histoire de Julia, qui revient à Beckford («Putain, que c’est bizarre, comme endroit, Beckford»), sa ville d’enfance, pour authentifier le corps de sa sœur Nel, avec laquelle elle était en froid depuis plusieurs années. Ce n’est pas comme si elle mourait d’envie, pardonnez le jeu de mots!, de retourner sur les lieux d’un passé lourd de souvenirs douloureux, mais elle compte faire ses devoirs et surtout prendre soin de Lena, la fille de la défunte. Or, Julia se rendra vite compte qu’il se trame des choses bizarres, que l’air est chargé de non-dits et de secrets enfouis, et, plus encore: elle s’inquiète du fait que sa sœur retraçait, à l’aide d’un ouvrage en cours d’écriture, les petites anecdotes de l’endroit au grand dam de plusieurs résidents qui désapprouvaient l’exercice. Et, pire encore, la mort de Nel n’est pas l’unique tragédie du coin: une vague de noyades a eu lieu et il semble que personne ne sera en paix tant et aussi longtemps que l’assassin, si c’est le cas, ne soit arrêté. Voici, donc, le topo de ce roman au souffle glacial qui multiplie, au sein d’une belle écriture, les allusions liées à l’eau et à la noyade («J’ai ri jusqu’à en avoir les larmes aux yeux, jusqu’à ce que tout devienne flou, comme si je me retrouvais sous l’eau») et peut-être un peu trop, malheureusement, les voix narratives (disons qu’une dizaine de personnages qui apportent leur point de vue, c’est du stock).

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