12 auteures d'ici à découvrir pour «Le 12 août, j'achète un livre québécois» – Bible urbaine

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12 auteures d’ici à découvrir pour «Le 12 août, j’achète un livre québécois»

12 auteures d’ici à découvrir pour «Le 12 août, j’achète un livre québécois»

De la littérature à savourer toute l'année

Publié le 12 août 2018 par Michelle Paquet

Crédit photo : Montage: Michelle Paquet

Aphélie de Mikella Nicol (Le Cheval d’août éditeur)

Ce roman de Mikella Nicol se déroule lors d’un été caniculaire bien semblable à celui qu’on vit en ce moment. Alors que la ville et ses habitants fondent sous le soleil estival, sa protagoniste, elle, travaille de nuit. Elle a donc beaucoup de temps pour penser, cogiter sur ses amours, mais aussi sur la disparition d’une jeune femme en ville. Une histoire dans une histoire, bien tenue par la plume sensible de Nicol, j’aime. J’aime beaucoup même.

Le corps des bêtes d’Audrée Wilhelmy (Leméac Éditeur)

Full disclaimer, je n’ai pas encore lu Audrée Wilhelmy, mais Le corps des bêtes a piqué ma curiosité avec sa prémisse de monde décalé et de l’exploration de la sexualité. Ce petit bout de phrase au dos du livre m’a aussi franchement intriguée: «les bêtes sont à qui les prend». On me dit que c’est un roman qui marque et qui perturbe; ça tombe bien, j’aime sortir de ma zone de confort.

 

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Sauf que j’ai rien dit de Lily Pinsonneault (Québec Amérique)

Lily Pinsonneault a réussi là où bien d’autres ont échoué. Elle a écrit un roman avec des personnages qui parlent comme moi et mes ami.e.s, sans tomber dans la caricature ni me faire grincer des dents en exagérant pour que ça fasse «jeune». L’amour à travers les textos, les non-dits, le fantasme de l’autre, c’est ça et bien plus, ce petit roman. J’ai hâte de lire la suite qu’elle écrit en ce moment, paraîtrait-il.

 

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Corps de Chloé Savoie-Bernard (Triptyque)

L’auteure Des femmes savantes, Chloé Savoie-Bernard, se dit complètement obsédée par l’idée du corps. Un thème qui revient toujours, parfois même malgré elle, dans ses écrits. De là lui est venue l’idée de demander à d’autres auteur.e.s de se pencher sur la question. Ça donne un recueil collectif qui se lit très bien, petit bout par petit bout. Avec notamment des textes de Philémon Cimon, Maude Veilleux, Marilou Craft et Katia Belkhodja.

 

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Au 5e de M. P. Boisvert (La Mèche)

Au 5e est un roman qui m’a aussi tout de suite intriguée. Sa prémisse de polyamour entre les locataires d’un même appartement et de fluidité sexuelle (et amoureuse!) me semblait fitter très bien dans notre époque où l’on renouvelle maintenant l’idée du «couple» à proprement parler. Je n’ai pas encore pu me plonger entre ses pages, mais il m’est chaudement recommandé par un libraire de confiance.

Hochelagurls d’Audrey Hébert (Les éditions de l’écrou)

Un autre recueil de poésie qui explore la féminité de façon irrévérencieuse et, disons-le, plutôt badass. Audrey est rafraîchissante, crue et parfaite pour une lecture d’été. Sur le balcon, avec une clope et un drink. Ou pas de clope et un thé vert, on ne vous jugera pas, et elle non plus. L’important, c’est de savourer ces mots avant que les feuilles tombent.

Profitez du 12 août pour donner un peu d’amour (et de sous!) à nos auteur.e.s en achetant un livre d’ici. Si vous voulez des points en bonus, allez donc l’acheter chez votre libraire de quartier!

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