Littérature
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4. «À l’abri des hommes et des choses» de Stéphanie Boulay (Québec Amérique)
Stéphanie Boulay, que nous connaissons surtout pour le duo musical qu’elle forme avec sa sœur Mélanie, nous montre ici qu’elle a un talent pour la création de personnages complexes. Son roman témoigne d’une angoisse propre à notre époque. Un grand réconfort se dégage de sa langue poétique et enfantine.
Suggestion de Sara Thibault.
3. «Deux garçons et un secret» d’Andrée Poulin et Marie Lafrance (La Bagnole)
Incontournable de l’année 2016, Deux garçons et un secret est un album sur l’ouverture, la différence et la tolérance. C’est un livre parfait pour ouvrir la discussion sur le mariage entre conjoint de même sexe avec les enfants. Les parents peuvent aussi se remettre en question et se demander ce qu’ils feraient dans une situation semblable. De plus, il est nommé pour le prix du Gouverneur général du Canada 2016.
Suggestion de Marie-Michèle Martel.
2. «L’effet papillon» de Judi Adler Olsen (Albin Michel)
J’affirme en toute honnêteté que c’est de loin la meilleure enquête policière qu’il m’a été donné de lire avec, en scène, les protagonistes du Département V de Copenhague. Jussi Adler Olsen a ce don inné d’installer tranquillement sa toile narrative (à l’instar d’une araignée qui tisse sa toile, oui!), il faut donc s’armer de patience afin de bien assimiler les différents personnages et détails qui nous sont révélés en histoires parallèles. Mais un coup tout le décor mis en place, et la table bien mise, on s’embarque à coup sûr dans ce cinquième polar où l’auteur nous fait voyager de l’Afrique centrale, chez les Pygmées bakas, au frisquet Royaume du Danemark où Carl Morck et ses collègues tentent de rassembler les pièces du puzzle. Histoire complexe, mise en bouche un peu longue mais nécessaire pour bien s’imprégner, L’effet papillon offre pour les patients plus de 300 pages d’un suspense qui ne s’arrête qu’à la toute fin.
Suggestion d’Éric Dumais.