Le spectacle-lancement de Fire/Works au Club Lambi: voyage en musique – Bible urbaine

SortiesConcerts

Le spectacle-lancement de Fire/Works au Club Lambi: voyage en musique

Le spectacle-lancement de Fire/Works au Club Lambi: voyage en musique

Publié le 21 octobre 2012 par Éric Dumais

Alors que EP. 1 laissait présager un folk intimiste aux influences diverses (Bon Iver, Patrick Watson, James Vincent McMorrow), voilà que le tandem Fire/Works lançait hier soir au Club Lambi Grand voyageur, un album davantage éclectique, présenté devant un public d’admirateurs respectueux.

La salle était déjà bondée lorsque Jonathan Peters (chant, guitare acoustique, harmonica) et David Lagacé (chant, guitare électrique) sont montés sur la mini scène du Club Lambi sous une salve d’acclamations. Et cet accueil était bien mérité vu que Fire/Works a raflé tous les honneurs au festival de musique indépendante Diapason en 2011.

Accompagné de Laura Babin-Rioux (chant, accordéon), Marc-Étienne Mongrain (basse) et Francis Ledoux (batterie), Fire/Works, en formule band pour la grande occasion, semblait déjà avoir acquis une expérience notable depuis sa sortie. Jonathan Peters et David Lagacé semblaient en meilleure possession de leurs instruments et, malgré le silence de ses musiciens et sa gêne à communiquer devant le public, ils ont offert un spectacle-lancement bien rôdé et beau pour le regard.

Le voyage auquel nous étions conviés a débuté avec les morceaux «Heïma» et «Some Beautiful», qui ont offert un bon aperçu du style folk éclectique de Grand Voyageur. «Out at Sea», probablement la chanson la mieux rythmée de EP. 1, a suivi immédiatement après. Déjà, nous avions l’impression d’être ailleurs, sur un bateau qui vogue au milieu de la mer, par exemple, impression accentuée et décuplée par les douces vocalises des deux chanteurs.

Il faut dire que la mise en scène offrait des éléments de décor parfaits pour illuminer le regard: une douzaine de lanternes aux teintes orangées étaient suspendues dans les airs, et des cordes de bateau, disposées comme des guirlandes, nous donnaient réellement l’impression de voguer au rythme des vagues. Certains problèmes sonores, distorsion des voix, microphones qui sillent, ont par contre gâché certains moments forts en intimité, dont l’ouverture et la fermeture du concert, mais tout cela, fort heureusement, n’aura été au final qu’une légère tache sur le tableau d’ensemble.

Après un tour d’horizon aux couleurs diversifiées (folk, ambiant, rock) où le quintette a interprété, parfois intimement, parfois bruyamment, les chansons «Love», «B-Horror Movie Soundtrack», «Submarine», «Grand voyageur», «Bare Skin» et «Memories», le public, à la fin du spectacle, semblait toujours sur son appétit. Généreusement, Fire/Works sont restée quelques minutes de plus afin d’offrir, en rappel, «Prelude» et de clôturer avec «Elephant», à la demande générale.

Jonathan Peters et David Lagacé sont voués à un bel avenir et le spectacle-lancement d’hier, où plusieurs personnes parmi le public détenaient une copie de l’album en main, est un signe certain de leur potentiel. Pour connaître leurs prochaines dates de spectacles dans la région, visitez leur site officiel au www.fireworksband.com.

Appréciation: ***1/2

Crédit photo: LePetitRusse

Écrit par: Éric Dumais

Vos commentaires

Revenir au début