Forêt et Albin de la Simone à l'Astral dans le cadre des FrancoFolies de Montréal: un programme double à deux ambiances – Bible urbaine

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Forêt et Albin de la Simone à l’Astral dans le cadre des FrancoFolies de Montréal: un programme double à deux ambiances

Forêt et Albin de la Simone à l’Astral dans le cadre des FrancoFolies de Montréal: un programme double à deux ambiances

Publié le 21 juin 2013 par Sophie Boileau

Il y a quelque chose de magique qui se passe toujours à l’Astral. Est-ce l’acoustique exceptionnelle de la salle ou le fait que les gens soient assis, dur à dire, mais rarement on voit un public aussi attentif lors d’un concert. Parfait pour la première présence de Forêt aux FrancoFolies de Montréal, les yeux et les oreilles des spectateurs se sont donc plongés dans l’univers d’Émilie Laforest et Joseph Marchand.

L’album homonyme de Forêt, paru au mois de mars sur l’étiquette Simone Records, a été interprété dans son intégralité. Les chansons «Corps maquillés», «Après la guerre», «Repose-toi bien» et «Le sucre de mes larmes», pour n’en nommer que quelques-unes, nous ont transporté dans la bulle vaporeuse et planante du groupe. Émilie Laforest était tout sourire sur la scène, prenant un plaisir évident à faire découvrir les chansons de Forêt devant le public. On voyait son excitation à son air d’enfant lors des applaudissements.

Forêt Astral Bible Urbaine

Forêt nous ont aussi offert leur interprétation d’«Amoureuse» de Véronique Sanson, une chanson qu’Émilie a toujours voulu interpréter. Cette heure en musique accompagnée de Forêt a réjoui le public. Si certains sont venus principalement pour entendre Albin de la Simone, ils sont repartis certainement conquis par le groupe.

Forêt Bible Urbaine Astral FrancosAlbin de la Simone en toute intimité

Albin de la Simone est maintenant un abonné des festivals de Montréal. Été comme hiver, il prend plaisir à venir nous visiter et nous à le voir sur scène. C’est sur une scène dépouillée qu’il s’est présenté. Un clavier Wurlitzer, un micro et très peu d’amplification. Un début minimaliste avant d’interpréter «La fuite» de son plus récent album, Un homme.

Albin de la Simone Astral bible urbaineLe côté un peu cabotin d’Albin de la Simone est ressorti dans l’interprétation de certaines chansons comme «Quand j’aurai du temps», «Non merci», «J’ai changé», où il a invité le public à siffler à son signal, et il a terminé debout en dansant devant la scène. Il a aussi profité de l’acoustique de l’Astral pour chanter «Tu vas rire» a cappella.

Albin de la Simone a été rejoint sur scène par une violoniste et une violoncelliste. Elles aussi n’étaient pas amplifiées. La chimie entre eux était apparente.Ces deux amies québécoises avaient pratiqué le spectacle avec lui la journée d’avant. Jamais on aurait pu le croire s’il ne l’avait pas mentionné.

L’intimité de sa prestation incitait à la communion entre l’artiste et les spectateurs, mais la voix était un peu faible au goût du public, qui l’a tôt fait remarquer à Albin de la Simone qui, dès le départ, a une voix tel un murmure.

Outre ce bémol, on est tombé sous le charme encore une fois d’Albin de la Simone. Ses textes et ses chansons ont été mis en valeur dans cette formule intime. On aurait pu entendre une mouche voler. Le concert s’est terminé dans la convivialité.

Albin a invité Émilie Laforest et Pierre Lapointe à le rejoindre sur scène. Lapointe a salué le courage de jouer avec si peu d’amplification. Ils ont interprété la chanson que l’auteur-compositeur-interprète français a fait pour Pierre Lapointe, «Les enfants du diable». Finalement, c’est dans une ambiance de party de famille que s’est conclu le spectacle alors que Joseph Marchand est venu accompagner à la guitare Émilie et Albin pour la chanson «Avant tout I Want You».

Forêt sera en spectacle le 12 juillet au cercle à Québec dans le cadre du Festival d’été de Québec. Il faudra aller en France pour voir Albin de la Simone en concert dans les prochaines semaines ou encore attendre son prochain passage au Québec.

Appréciation: ****

Crédit photo: Frédérique Ménard Aubin et Serge Leblon

Écrit par: Sophie Boileau

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