Crystal Fighters à la Société des arts technologiques (SAT): faut les voir pour le croire – Bible urbaine

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Crystal Fighters à la Société des arts technologiques (SAT): faut les voir pour le croire

Crystal Fighters à la Société des arts technologiques (SAT): faut les voir pour le croire

Publié le 18 juin 2013 par Éric Dumais

Album photos – Même si la Société des Arts Technologiques (SAT) n’était remplie qu’aux trois quarts, les membres de Crystal Fighters ont livré leur maximum pour faire danser et chanter les mélomanes montréalais qui semblaient connaître leur répertoire musical comme le fond de leur poche.

Et cette proximité avec les membres du groupe s’est intensifiée au fil du spectacle, qui a duré un peu plus d’une heure et quart, pendant que les morceaux s’enchaînaient tellement vite, qu’à la toute fin on avait carrément l’impression qu’une demi-heure s’était écoulée depuis le début.

C’est seulement dépassé 22h15, vu que le spectacle a été repoussé d’une heure, que la formation britannico-espagnol Crystal Fighters est montée sur scène, avec comme amuse-gueule une bombe musicale tout juste sortie du four, l’excellente «Solar System». Comme entrée en matière, il n’y avait pas de meilleure chanson pour démarrer sur les chapeaux de roues une prestation emboucanée qui s’annonçait être du tonnerre.

Crystal-Fighters-SAT-Montreal-17-juin-2013-Alpine-Critique-Bible-urbaine-1«Champion Sound» et «LA Calling» ont suivi, plongeant directement les spectateurs dans une espèce de tourbillon de rythmiques exotiques et ensoleillées, avant de revenir à leurs racines plus expérimentales et électroniques avec «Follow», l’un des meilleurs morceaux de leur premier album, Star of Love.

«Separator» nous a permis d’apprécier la présence du txalapartas, un instrument de percussion basque situé dans la même famille que le xylophone, sur lequel s’amusaient le guitariste et programmeur Gilbert Vierich et le guitariste Graham Dickson, qui battaient la mesure avec chacun deux baguettes en bois entre les mains.

Crystal-Fighters-SAT-Montreal-17-juin-2013-Alpine-Critique-Bible-urbaine-3Parmi les moments forts de la soirée, citons «Wave» et «Swallow», qui ont provoqué un véritable délire dans l’assistance et devant lesquelles il était impossible de rester de marbre. Citons également la solide performance vocale d’Ellie Fletcher, la seule voix féminine du quintette hier soir. Contrairement à la prestation du chanteur principal Sebastian Pringle, lequel n’a définitivement pas une voix inoubliable, cette dernière nous a impressionnés à plus d’un moment en interprétant de solides cascades vocales d’une grande intensité.

Il faut dire que l’ambiance générale n’était pas davantage survoltée que celle que nous avons connue au Il Motore l’an dernier, alors que Crystal Fighters avait présenté Star of Love pour la première fois au public montréalais. Cette fois-ci, Sebastian Pringle était attriqué d’un chandail à paillettes et de lunettes de soleil, avec en prime une toque sur la tête, et même s’il n’a pas la plus belle voix au monde, force est d’admettre qu’il sait très bien comment faire réagir son public.

La chanson «Love is All I Got», une charmante surprise au menu puisqu’elle figure uniquement sur un maxi qu’ils ont réalisé avec Feed Me, a été l’un des moments en musique électronique les plus éclatés du concert. Puis Sebastian Pringle a pratiqué son français en annonçant la prochaine chanson au programme: «Hey! On y va avec «Plage?»

Crystal-Fighters-SAT-Montreal-17-juin-2013-Alpine-Critique-Bible-urbaine-2C’est donc dans un ouragan de mélodies festives que Crystal Fighters a revisité sa discographie en accordant définitivement une place de choix à Star of Love plutôt qu’à Cave Rave, terminant le spectacle avec «At Home», avant de revenir pour un rappel de deux chansons durant lequel ils ont joué «I Love London» et «Xtatic Truth».

Pendant cette dernière, les membres du groupe invité Alpine sont montés sur la scène pour faire les fous avec Crystal Fighters, dansant et chantant comme si tout était permis. Puis, comme un party qui se termine trop abruptement, le temps était venu de faire nos adieux à une formation qui n’a décidément pas fini de nous en faire voir de toutes les couleurs. Il faut vraiment les voir pour le croire.

*Rendez-vous sur notre page Facebook pour voir notre album photos!

Appréciation: ****

Crédit photo: Marie-Claire Denis

Écrit par: Éric Dumais

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