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Crédit photo : Tous droits réservés @ Les Films Seville
L’arracheuse de temps sortira en salle au Québec le 19 novembre prochain. Il s’agit de la troisième adaptation cinématographique d’un des contes de Fred Pellerin, après Babine (2008) et Ésimésac (2012).
Un souffle de vie durant la saison morte
L’histoire, qui se déroule en 1988, propose une réflexion sur la mort qui rôderait aux alentours du village, après que le pommier de l’église ait été malencontreusement frappé par un éclair en pleine nuit. «La Mort a-t-elle décidé de s’offrir un buffet d’âmes? Dorénavant, la fin de la vie coïncide avec la naissance des légendes.»
Scénarisé par Fred Pellerin lui-même et réalisé par Francis Leclerc (Un été sans point ni coup sûr, Pieds nus dans l’aube), L’arracheuse de temps fera revivre «les personnages extraordinaires du village de Saint-Élie-de-Caxton de 1927: le barbier Méo qui décoiffe son monde, Toussaint le marchand qui compte ses cennes au désespoir de sa femme Jeannette, la belle Lurette, fille du forgeron Riopel, qui étire son enfance jusqu’à 20 ans, madame Gélinas qui élève ses 472 enfants, le curé neuf qui n’est pas vieux, La Stroop qui nourrit les rumeurs de sorcière à son sujet, et Bernadette, qui a l’âge de tous les possibles».
L’écrivain et conteur québécois verra ses personnages prendre vie avec une solide distribution qui met en vedette Jade Charbonneau, Marc Messier, Céline Bonnier, Guillaume Cyr, Émile Proulx-Cloutier, Oscar Desgagnés et Michèle Deslauriers, pour n’en nommer qu’une poignée.
Fred Pellerin, qui a déjà fait ses preuves dans le septième art, saura assurément redonner vie à la saison morte avec ce nouveau long-métrage qu’on a bien hâte de voir au grand écran!