7 suggestions de films québécois à regarder durant le week-end de la Saint-Jean-Baptiste – Bible urbaine

Cinéma

7 suggestions de films québécois à regarder durant le week-end de la Saint-Jean-Baptiste

7 suggestions de films québécois à regarder durant le week-end de la Saint-Jean-Baptiste

Le cinéma d'ici à son meilleur

Publié le 20 juin 2024 par Manon Beauchemin

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Le cinéma québécois est un des joyaux de la culture québécoise et certains films se distinguent au point de devenir des classiques indémodables. À l’approche de la Fête nationale, voyez ou revoyez les œuvres indispensables qui ont fait rayonner le Québec en entier et qui ont parfois même obtenu un succès retentissant à l’international.

«Elvis Gratton» de Pierre Falardeau • 1985 YouTube

Ce grand classique de la comédie québécoise, mettant en vedette Julien Poulain dans le rôle de Bob Gratton, raconte l’histoire d’un garagiste qui s’envole avec sa femme Linda (Denise Mercier) vers Santa Banana après avoir remporté un concours d’imitation d’Elvis.

Désormais un personnage culte, Bob Gratton est une caricature créée par le réalisateur Pierre Falardeau, un militant indépendantiste, dans la foulée du référendum de 1980.

Il souhaitait ainsi confronter ceux et celles qui avaient voté en défaveur de l’indépendance du Québec et dénoncer l’américanisation du peuple québécois.

«La guerre des tuques» d’André Melançon • 1984 YouTube

Assurément l’un des plus grands succès des années 1980, cette comédie dramatique du réalisateur André Melançon, sortie en 1984, est connue comme étant l’un des plus grands classiques du cinéma québécois.

C’est le récit d’une bataille entre deux groupes d’enfants qui ont décidé de «jouer à la guerre» durant les vacances d’hiver après que l’un d’eux (Pierre, interprété par Julien Élie) ait subi les moqueries de ses camarades de classe. Pierre dirige le premier groupe, accompagné de son adorable Saint-Bernard Cléo, tandis que son rival, Luc (Cédric Jourde), mène le camp adverse.

L’œuvre fait partie du premier volet de la série de films pour enfants Contes pour tous, créés par la compagnie de production La Fête. Elle a été distribuée dans une centaine de pays. Idéale pour ceux et celles qui ont gardé leur cœur d’enfant.

«C.R.A.Z.Y.» de Jean-Marc Vallée • 2005 Apple TV

Ce drame de Jean-Marc Vallée a marqué l’imaginaire québécois.

Il raconte l’histoire d’un jeune homme (Zachary, interprété par Marc-André Grondin), le quatrième d’une famille de cinq garçons, qui découvre sa sexualité dans le Québec des années 1970. Son père, plutôt conservateur (Gervais, Michel Côté), se rend compte que son fils a des tendances homosexuelles et est partagé entre l’envie de le réprimander et celle de faire «des choses de gars» avec lui.

Le film a remporté un immense succès et a été acclamé par la critique. Il a récolté douze prix au Gala Québec-cinéma et dix prix Génie.

«Le déclin de l’empire américain» de Denys Arcand • 1986 Club illico

Cette comédie dramatique de Denys Arcand a connu un succès monstre.

On y suit des amis universitaires qui se retrouvent pour une fin de semaine à la maison de campagne d’un couple d’amis, Louise et Rémy (Dorothée Berryman et Rémy Girard).

Ces hommes et ces femmes discutent séparément de leur vie, et plus particulièrement de leur vie sexuelle, mais les mêmes évènements racontés par les hommes et par les femmes ne concordent pas, ce qui fait en sorte qu’on ne sait pas trop quelle est la vérité.

Le film a été salué autant au Québec qu’en France et ailleurs dans le monde.

«Incendies» de Denis Villeneuve • 2010 Crave

Adapté de la pièce du même nom de Wajdi Mouawad, présentée en 2003 au Théâtre de Quat’Sous et publiée en anglais en 2005 par Playwrights Canada Press, le film retrace l’histoire des jumeaux Jeanne (Mélissa Désormeaux-Poulin) et Simon (Maxim Gaudette).

Suite au décès de leur mère, ces derniers se voient remettre deux lettres qu’ils doivent donner à deux personnes dont ils ignoraient jusqu’ici l’existence: leur père, qu’ils croyaient mort, et un frère, qu’ils ne connaissent pas.

Ils se rendent donc au Moyen-Orient afin de respecter les dernières volontés de leur mère et ainsi apprendre la vraie histoire de leur famille.

Le film a reçu plusieurs prix, dont huit Génie et neuf Jutra. Il a aussi été sélectionné pour à la 83e cérémonie des Oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère.

«Mommy» de Xavier Dolan • 2014 Netflix

Diane (Anne Dorval), une veuve monoparentale au chômage, doit s’occuper de son fils impulsif et violent Steve (Antoine Olivier Pilon). Ces derniers seront aidés de leur voisine Kyla (Suzanne Clément), une enseignante en congé sabbatique.

Ces trois êtres se retrouveront fortement liés, ce qui permettra à la mère et au fils d’envisager une relation plus harmonieuse.

Les relations mère/fils sont mises de l’avant dans ce drame qui est reparti du Festival de Cannes de 2014 couronné du prix du jury. Il s’agit encore aujourd’hui du film le plus apprécié de Xavier Dolan.

La série «1981», «1987» et «1991» de Ricardo Trogi • 2009-2018 Crave

Ces films autobiographiques sont inspirés de la vie du réalisateur Ricardo Trogi, alors qu’il était enfant, puis adolescent et jeune adulte.

Le premier de la série, 1981 (2009), met en scène Ricardo (Jean-Carl Boucher), un garçon de 11 ans qui déménage dans un nouveau quartier avec sa famille. Pour impressionner ses nouveaux amis, il décide de mentir, d’où le titre anglais The Year I Became a Liar.

1987 (2015), quant à lui, permet de découvrir Ricardo à l’adolescence, moment durant lequel il multiplie les bêtises et souhaite perdre sa virginité.

Finalement, dans 1991 (2018) Ricardo est devenu étudiant à l’université et il part en Italie à la poursuite de celle qu’il croit être la femme de sa vie.

Le quatrième film de la série, 1995,  sortira le 31 juillet prochain. Ricardo, maintenant âgé de 24 ans, s’envolera vers l’Égypte afin de tourner un reportage pour le concours La course, édition 1994-1995.

Si vous préférez rester à l’intérieur pour le congé de la fête du Québec, ces classiques pourront vous accompagner pour une soirée tout aussi festive. Sur ce, bonne Saint-Jean!

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