Littérature
Crédit photo : Isabelle Léger
«La ligne la plus sombre» d’Alain Farah et Mélanie Baillargé – La Pastèque
Parmi les possibles qui s’offrent à nous au moment de faire un choix, la ligne du temps réel se trouve entre la ligne claire, ou optimiste, et la ligne sombre, qui incarne les mauvaises décisions. Dans ce récit narré à la première personne de manière plus ou moins linéaire, à l’instar du fil de la pensée, l’auteur Alain Farah raconte en quelques épisodes non dépourvus de détours l’histoire entremêlée de sa rencontre avec son âme sœur et de son refus d’écrire des discours politiques. La singularité de cet auteur, qui cherche dans toutes ses œuvres l’équilibre entre l’introspection et la communication, trouve ici une formidable complémentarité dans la réalisation du visuel. Mélanie Baillargé navigue habilement entre l’illustration du propos et l’appropriation artistique dans un dessin surtout noir et blanc ponctué de rouge. Une histoire sans gravité mais pas banale, une facture originale, un ouvrage qui plaira aux littéraires par ses références et sa structure.
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Par Gracieuseté