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Crédit photo : Frédéric Lauzier-Young
The Used
C’est à 15:45, devant une foule déjà très serrée mais gardant son calme, que le groupe rock tirant quelquefois sur la pop punk a fait son entrée sur la scène principale du Rockfest. Déjà venus au festival en 2014, les membres sont familiers de l’endroit et savent comment donner à leurs fans ce qu’ils recherchent. Le chanteur Bert McCracken et le guitariste Justin Shekoski ont, dès le départ, et ce, jusqu’à a fin de leur prestation, donné un rythme sincère, entraînant la foule avec eux au coeur d’un passé pas si lointain et rempli de leurs vieux classiques.
La mythique réunion punk-emo-core Taste Of Chaos, qui prenait part à l’époque dans le stade Uniprix de Montréal il y a de cela une dizaine d’années, semblait revenir en force lorsque The Used s’est mis à nous jouer plusieurs de leurs classiques présents sur leur album In Love and Death, sorti en 2004. Nous avons pu, entre autres, nous délecter des pièces «I Caught Fire», «Take It Away» et «Let It Bleed», pour ne nommer que celles-ci. Ceux qui ont été marqués par le groupe jadis ont certainement été reconnaissants de pouvoir revivre ces moments.
NOFX
La scène principale Budweiser a vibré particulièrement, ce vendredi, grâce à la musique d’une ribambelle de groupes attendus par plusieurs. Le groupe punk américain NOFX, formé au courant des années 1980, était d’ailleurs l’un de ceux-là! Fébrile, la foule les attendait, et on sentait que l’énergie de celle-ci s’était élevée d’un cran, du moins plus que lors du passage de The Used qui les précédaient.
Le chanteur et bassiste Fat Mike ne semblait pas avoir perdu la passion qui le rattache à sa musique. Sorti de désintoxication récemment, il s’agissait de son premier spectacle sobre depuis un long moment et d’ailleurs son énergie n’était que plus claire. Loin d’être statiques, les membres du groupe ont donné un spectacle enivrant en pigeant çà et là dans les classiques qui les ont propulsés au rang de groupe mythique.
La pièce «Linoleum», tirée de leur classique Punk in Drublic de 1994, a réussi à faire pendre la foule à la scène jusqu’à la toute fin. La populaire «Franco Un-American», sortie en 2003, et jouée plus tard au cours de leur prestation, a prouvé que NOFX était là pour rendre fiers ceux qui y étaient et envieux ceux qui ne pouvaient y être.
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de la rédaction