LittératureRomans québécois
Crédit photo : Québec Amérique
Quand, comme le chante Loco Locass dans son hymne «Le but», «le tissu social de Montréal c’est de la Sainte-Flanelle» et que le hockey «c’est plus qu’un sport, c’est une métaphore de notre sort», est-il vraiment possible de trouver un Québécois qui n’aime pas le hockey? C’est pourtant définitivement le cas de Rachel. Même qu’affirmer qu’elle déteste le hockey est probablement un euphémisme. Mais d’où lui vient cette haine du hockey, alors qu’elle a grandi dans une famille où c’est un sport sacré, et qu’il serait impensable de ne manquer qu’une seule partie?
Il est difficile de raconter l’histoire plus en détail sans dévoiler des éléments cruciaux nous amenant à deviner la fin du roman, soit l’explication de la gaffe commise par Rachel. Au fil de la lecture et du récit de Rachel, on finit tout de même par comprendre que ce qui n’est qu’un divertissement pour certains a carrément gâché plusieurs de ses relations de couple, et ce, de différentes façons. Jusqu’au jour où Rachel s’est promis que ça n’arriverait plus… et pourtant. Est-il vraiment possible d’échapper au hockey?
Anne-Marie Vertefeuille s’en sort plutôt bien avec ce premier roman absolument délicieux, bien qu’un peu longuet vers la fin. Malgré tout, l’envie de savoir ce que Rachel a bien pu faire de si terrible nous donne l’envie de continuer notre lecture, tout en nous imaginant des scénarios plus farfelus les uns que les autres. Et on comprendra également pourquoi ses excuses nécessitaient le récit de sa vie entière!
À lire, que vous aimiez le hockey, ou pas!
L'avis
de la rédaction