SortiesHumour
Crédit photo : guillaumewagner.com
Faisant référence à certaines blagues de son premier spectacle qui avaient choqué les fans de certaines chanteuses québécoises, Guillaume Wagner a ouvert ce deuxième one man show en disant qu’il ne nommerait personne, et que ce serait à nous, public, de penser à certains noms dans notre tête! Sauf que ce n’est pas tout à fait vrai; Wagner écorche au passage quelques noms connus du public, notamment lorsqu’il dit que lors de son spectacle il va généraliser et aussi faire des liens boiteux. «Finalement, je vais être comme Denis Lévesque, mais volontairement drôle!»
Le nom d’un certain chroniqueur dont les utilisateurs des réseaux sociaux aiment beaucoup se moquer est également cité à quelques reprises, notamment pour permettre à Guillaume Wagner de parler des opinions que nous consommons déjà toutes prêtes et que nous régurgitons sans prendre le temps d’y réfléchir pour vrai. «Moi, je pense qu’on devrait avoir des permis d’opinion, avec un système de points, comme sur un permis de conduire. On n’aurait pas le choix de faire attention à ce qu’on dit, parce qu’il y aurait des agents d’opinion cachés un peu partout qui pourrait nous enlever des points.»
Puisque selon une étude très scientifique les blagues à caractère sexuel seraient celles qui font le plus rire les gens, Guillaume Wagner «n’avait pas le choix» d’en inclure plusieurs dans son spectacle. Ce n’est effectivement rien de très original, mais ça avait au moins l’avantage de ne pas trop tomber dans la gratuité et la vulgarité. Heureusement, ce n’est pas nécessairement ce dont on se souviendra le plus de ce deuxième one man show. On se souviendra de son honnêteté et de sa franchise. De sa capacité à mettre le doigt sur certaines de nos habitudes en nous les renvoyant à la figure. Et surtout, de son authenticité, de sa proximité avec le public, et de son côté très humain. Presque trop.
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de la rédaction