SortiesHumour
Crédit photo : Mathieu Pothier
En ouverture du gala, André Sauvé a tenté d’analyser les différentes habitudes alimentaires des gens. Après avoir statué sur les amateurs de sucré versus ceux qui préfèrent le salé, ceux qui aiment le foie gras («un foie gras, c’est une cirrhose. Manger de la maladie. C’est spécial, quand même.»), et les végétariens, qui ne se nourriraient pas, mais passeraient plutôt leur temps à «se ramoner l’intérieur du corps», André Sauvé a pu accueillir Phil Roy, le premier invité de ce gala gourmand.
Phil Roy a parlé de son rapport à la nourriture, et par extension de son rapport à son propre corps. Celui qui dit avoir toujours été plus gros que les gens de son entourage, y compris les membres de sa famille immédiate, blâme ses parents et la société pour son surplus de poids. «Tous les parents ont déjà récompensé leurs enfants en les amenant manger au McDo. La malbouffe, c’est aussi mauvais pour nous que les cigarettes. Mais les cigarettes on le sait, ils nous mettent des images dégueulasses sur les paquets pour nous décourager d’en acheter. Pourquoi sur les sacs de chips ils mettent pas une photo d’un gros monsieur pogné dans une balançoire avec la mention “Jacques est au parc depuis 2006”? On comprendrait.»
Il a également parlé de ce qui l’a amené à faire sa première blague, alors qu’il était dans un cours de natation au secondaire, et qu’il a préféré rire de lui-même avant que les autres ne le fassent. «À 18 ans, je pesais 307 livres. Sais-tu c’est quoi ça, 307 livres? Prends André Sauvé, pis ajoute 300 livres. C’est ça, 307 livres. Aujourd’hui, dix ans plus tard, je suis fier de dire que je pèse 63 livres de moins!», a-t-il lancé en guise de conclusion, avant de lever son chandail et quitter la scène. Typiquement Phil Roy!
Olivier Martineau, qu’André Sauvé a comparé aux sachets de bonbons pétillants («c’est comme un feu d’artifice sur la langue!»), a quant à lui offert un numéro sur l’alcool, qui était prétexte à parler de toutes sortes d’autres choses, notamment, les pogos. «Il y a juste après une grosse brosse, à trois-quatre heures du matin qu’un pogo peut être considéré comme un aliment acceptable. D’ailleurs, le gars qui a inventé un pogo a rien inventé pantoute. Il a juste inséré un objet dangereux dans un hot-dog. C’est rien de plus qu’une saucisse sur un bâton. Avez-vous remarqué que tout ce qui est sur un bâton est décevant? Les pogos, les pommes caramel, Jésus. C’est plate, ça. Parce que je trouve ça important, moi, la religion. Les gens, surtout les jeunes, devraient s’y intéresser plus. Je pense que pour intéresser les jeunes à la religion, on devrait faire des popsicles de Jésus. Sauf que le problème avec Jésus, c’est que pour la tête tout va bien, mais rendu aux épaules, ça peut causer un problème. Il aurait fallu que Jésus meure les bras en l’air, comme s’il se préparait à sauter dans une piscine. Ainsi, on aurait pu faire des popsicles de Jésus, et ça aurait été jésulicieux.»
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de la rédaction