Littérature
L’auteure québécoise Edith Kabuya, qui a connu un franc succès suite à la parution de son premier roman fantastique Les Maudits: Résurrection Tome 1 aux éditions de Mortagne, a repris du service pour offrir à ses lecteurs, après presque deux ans d’écriture, la suite très attendue des aventures de Robin Gordon, qui a été transformée en Maudite après avoir été agressée par un golem. En librairie dès le 14 août prochain, Illusion promet d’être encore plus noir que son prédécesseur.
«Dans Illusion, Robin est à son plus bas, à son plus noir. Elle se sent seule, perdue, blessée aussi. Elle n’est plus la même personne depuis la mort de son amie Stéphanie, même qu’elle se sent atrocement coupable de son décès, et l’ambigüité de sa relation avec Vince l’embête beaucoup», a affirmé Edith Kabuya, qui pesait bien chacune de ses paroles. Économe de mots lorsqu’il est question de parler de son nouveau livre, l’auteure de 26 ans n’a aucunement l’intention de nous en révéler plus, préférant ainsi laisser la chance au lecteur de se plonger pleinement dans son univers, Après l’incendie ayant dévasté la résidence de Lana Sarkys et ses sept jours d’inconscience, «Robin doit accepter son deuil et se réhabituer à ses symptômes de Maudite qu’elle n’accepte toujours pas. Il y a même certains visages du passé qui vont revenir hanter son quotidien…», a confié Edith, sourire aux lèvres.
Telle une bague d’humeur, les couvertures des romans de Kabuya suivent les états d’âme et les conflits intérieurs de ses personnages, et c’est pourquoi la rose rouge et sanglante du premier tome est devenue noire. C’est l’illustratrice Orina Kafe qui a réalisé le visuel des couvertures de la saga, visuel qui rappelle le tableau «Rose méditative» de Salvador Dalí. L’effritement des pétales rappelant la cendre, l’envolée des corbeaux dans un ciel plus sombre étant le symbole direct d’un malheur à venir, et la dévastation d’un paysage craquelé représentent tous des détails qui témoignent d’un univers quasi apocalyptique: «Chaque rose témoigne en fait du côté dark de Robin, mais aussi des personnages en général».
Ne s’avouant aucunement influencé par Twilight et Hunger Games, deux grands piliers de la littérature populaire, l’auteure s’avoue par contre inspirée par le genre fantastique, mais surtout par le style narratif de Suzanne Collins, qui termine souvent ses chapitres de sorte que le lecteur a constamment l’envie de poursuivre sa lecture. «En vérité, avec Résurrection, j’ai écrit le livre que je voulais lire. Je n’avais pas envie de lire une histoire d’amour au premier regard». Grande fan de fantastique, Kabuya n’a pas réellement idée si elle va se lancer à nouveau dans le fantastique après avoir mis le point final à sa trilogie Les Maudits, cependant, elle se sent assez inspirée par l’écriture prochaine d’un roman réaliste et humoristique destiné aux jeunes qu’elle n’écarte pas complètement le projet du revers de la main. Peut-être, qu’un jour, nous aurons même la chance de voir la saga d’Edith Kabuya adaptée au petit écran, idéalement sous forme d‘épisodes, mais il n’y a pour l’instant aucun projet de ce côté-là. C’est à suivre!
«Les Maudits: Illusion tome 2» d’Edith Kabuya sort en librairie le mercredi 14 août 2013.
Crédit photo: J’D’M Photo
Écrit par: Éric Dumais