«Tabarnak», le nouveau spectacle du survolté Cirque Alfonse à la TOHU du 2 au 12 octobre 2019

Tabarnak… bien plus qu’un sacre!

«C’est un mot qui veut dire beaucoup de choses, ici, que ce soit positif ou péjoratif! C’est l’un des mots les plus purs au Québec«, assure Antoine Carabinier. «En fait, c’est le sacre qui touche le plus en société lorsqu’il est prononcé. Mais bon, on est rendu en 2019 aussi, et il faut le mettre un peu en contexte par rapport au spectacle! Notre intention n’est vraiment pas de choquer; on souhaite mettre en valeur nos racines québécoises, car c’est un mot quand même assez emblématique.»

En effet, la nouvelle création de Cirque Alphonse offre un hommage vibrant au Québec traditionnel autour du thème central de l’église, lequel a, pendant de nombreuses années, occupé une place prépondérante au sein de la société québécoise. «On voulait s’inspirer de l’église, mais plus comme un lieu de rassemblement et de communion, et moins pour ses aspects religieux», affirme le fondateur de la compagnie.

«Pour nous, c’est vraiment le lieu central où tout le monde se réunissait à une certaine époque, et c’est sur cet esprit-là qu’on voulait mettre l’emphase. Le spectacle débute dans un sous-sol d’église; ensuite, dans une messe, puis dans les cieux, vers le paradis. Ce sont des tableaux, c’est imagé», complète-t-il.

Bien plus qu’une histoire de famille

Composée de la famille Carabinier-Lépine et de ses amis, la compagnie Cirque Alfonse est un modèle en termes d’aventure familiale! La compagnie tire d’ailleurs son nom de la municipalité de Saint-Alphonse-Rodriguez dans la région de Lanaudière, d’où les membres sont originaires.

«On a travaillé sur la création du spectacle chez mes parents dans la grange familiale à Saint-Alphonse-Rodriguez. Pendant trois mois, on a habité chez ma sœur, dont la demeure se trouve à dix minutes du lieu de répétition. Tous les midis, on dînait tous ensemble chez mes parents», raconte Antoine Carabinier. «En tournée, on se retrouve à être une bonne quinzaine. On est quand même six acrobates et trois musiciens, deux techniciens, plus les enfants qui nous suivent!» 

Le spectacle a d’ailleurs été joué pendant deux ans à travers le globe. «On a tourné au Fringe à Édimbourg durant un mois, puis en Australie et à travers l’Europe, en Suisse, en France, et même en Tchécoslovaquie!», énumère l’acrobate.

«Un spectacle, ça vit, ça prend de l’aisance, ça se peaufine et ça évolue».

Honneur au Québec

Tabarnak est le quatrième spectacle de cirque en production de la compagnie circassienne. «Le premier, c’était vraiment pour le village; c’était la fête de mon père, qui fêtait ses 60 ans; on avait envie de créer un spectacle pour lui. C’est avec le suivant, Timber!, que ça a réellement commencé, notamment avec notre collaboration avec la TOHU. C’est vraiment grâce à eux que le Cirque Alfonse a pris son essor»,  affirme Antoine Carabinier.

«Dans ce nouveau spectacle, tout le monde participe à tout. Il n’y a pas beaucoup de numéros en solo, et c’est ce qui fait la force de ce spectacle-là! Ça a été assez intense en création, et c’est vraiment un spectacle pour un groupe de 6 acrobates.»

«Je pense que les gens vont être surpris à quel point on a essayé d’aller à un niveau au-dessus.»

Un hommage à la tradition et à la modernité

Outre de spectaculaires acrobaties calculées au millimètre près, la musique occupe une place importante au sein du spectacle. «C’est vraiment du trad québécois qu’on a adapté à notre époque, avec une touche de guitare électrique. Il y a un côté très show rock», explique l’acrobate.

«Tout le spectacle est en fait un hommage à la tradition et à la modernité. Nous sommes tous en chemise blanche, ce qui fait référence aux enfants de la messe, au côté ecclésiastique très propret». C’est un show pour tous et pour toute la famille! Le plus vulgaire, c’est le titre du spectacle, mais il ne faut pas s’arrêter à ça», assure l’artiste, le rire aux lèvres.

Assistez sans plus tarder à Tabarnak, la grande messe du cirque québécois, dans une mise en scène d’Alain Francoeur, du 2 au 12 octobre 2019 à la TOHU. Dépêchez-vous et procurez-vous vos billets ici pour assister à la crème de l’art circassien!

*Cet article a été commandité par la TOHU.