3 festivals incontournables pour les mordus de théâtre et des mots jusqu’à juin 2017

Fous de théâtre – du 27 au 30 juin 2017

Il s’agit de la toute première année que la Ville de L’Assomption présente un tel festival pour célébrer l’art théâtral contemporain de façon festive. Il est donc tout naturel que la thématique des pièces choisies pour des lectures publiques, des spectacles de rue ou un déambulatoire extérieur soit «toutes premières fois!»

Entre le Théâtre du Coin, le Cégep régional de Lanaudière à L’Assomption, la Vieille Chapelle et la salle Wilfrid-Laurier du Collège L’Assomption, le Fort L’Assomption et le Théâtre Hector-Charland, une programmation tant en salle qu’extérieure ravira les néophytes autant que les amoureux du théâtre.

C’est «Venir au monde» qui ouvrira le festival, une œuvre de la dramaturge Anne-Marie Olivier, qui a réalisé un grand travail de recherche et de collecte d’histoires relatives à des naissances, notamment dans la région de Lanaudière, pour écrire une pièce qui les incorpore.

Si Sophie Faucher profitera de l’occasion pour présenter sa lecture théâtralisée à propos de Frida Kahlo, de son courage et de son appétit pour la vie, qu’elle interprète depuis 2013, l’auteure et comédienne Marie-Christine Lê-Huu, elle, présentera pour la toute première fois une ébauche toujours en construction de «Je cherche une maison qui vous ressemble». Avec Catherine Allard dans le rôle de la grande Pauline Julien, ainsi que Jean-François Nadeau pour incarner son amoureux, Gérald Godin, la vie tumultueuse guidée par la passion de ces deux êtres plus grands que nature sera explorée.

Une autre lecture publique prometteuse est celle de «Mazal Tov», un texte du jeune dramaturge Marc-André Thibault, du Théâtre Bistouri, où se confrontent deux cultures. Véritable comédie noire prenant place dans un mariage controversé entre une Juive et un non-juif, la pièce promet de nous mener dans l’extrême des maladresses liées à l’ignorance et à la non-compréhension de l’autre pour inviter à passer outre les préjugés et à mieux cohabiter.