The Seasons au Théâtre Granada de Sherbrooke le 6 novembre 2015

On les compare souvent à des artistes comme Jack Johnson ou Ben Howard, et pourtant, The Seasons puisent plus leur inspiration dans la musique folk des années 60, de Simon & Garfunkel à Bob Dylan, et même The Everly Brothers, ainsi qu’auprès d’artistes contemporains tels que Vampire Weekend ou encore Beck.

Cette veine sixties, combinée à une mélodie pop actuelle, permet au groupe d’opérer une synthèse harmonieuse entre le rétro et le moderne. Avec des titres comme «Apples», «Velvet Wedding» ou «The Way It Goes», les quatre amis se sont assuré une sympathie du public québécois dès leur début, poussant même au-delà des frontières en signant avec des labels belge et français.

Sans faire preuve d’une originalité fracassante, The Seasons réussit admirablement son tour de passe-passe en se frayant un chemin singulier dans le paysage musical québécois. L’équilibre de leur musique, couplée à une poésie mielleuse en anglais, favorise cette singularité. Sans être inclassables, ils se détournent des sonorités habituelles proposées par une large communauté d’artistes indie-folk québécois.

Leur venue au Théâtre Granada de Sherbrooke, après la prestation de l’hiver 2015, est l’occasion pour eux d’affirmer un peu plus encore leur stature. Le concert qui sera offert vendredi devrait tenir les belles promesses encourageantes liées au succès populaire du groupe et leur permettra une nouvelle fois d’élargir leur auditoire.