Road trip au Festival en chanson de Petite-Vallée 2017: Les sœurs Boulay, Dumas, Klô Pelgag et plus

Patrice Michaud et Vincent Vallières

Samedi soir, ce fut au tour des auteurs-compositeurs-interprètes Patrice Michaud et Vincent Vallières de se présenter sur la scène du grand chapiteau Québecor. C’est sous un soleil tout feu tout flamme que Michaud a ouvert le bal de ce programme double. La synchronicité du moment conjuguait avec l’ambiance paisible qui s’était installée. C’est tout en désinvolture qu’il a pris possession de la salle en installant dès le début du spectacle une intimité particulière avec la foule. Racontant ses histoires personnelles et faisant éclater de rire les spectateurs, il n’a pas pour autant esquissé les moments remplis d’émotions ou l’on pouvait sentir les cœurs fébriles. Performant des pièces de son dernier album Almanach, naïvement rebaptisé par son garçon «Ananas», il s’est permis d’inviter l’artiste de passage Salomé Leclerc à venir jouer la pièce «Le feu de chaque jour avec lui». Un beau moment rempli de complicité.

Pour sa part, Vallières a su prendre la relève avec brio. Celui qui était de la programmation de la 32^e édition a fait chanter, rire et pleurer un public déjà attendri par une première. Pendant sa prestation, il s’est aussi autorisé à revisiter une période charnière de la musique en débarquant sur scène accoutré d’un habit de paillettes tout droit sorti des années 60. Patrice Michaud est revenu, habillé de façon identique, le temps d’en donner davantage. Infatigable, un rappel a été demandé par le public qui, visiblement, passait une excellente soirée en compagnie de deux artistes qui semblaient sortir tout droit de la même famille. Une soirée haute en couleur et en paillettes où les mélodies et l’humour se digéraient facilement.

Aucun autre festival de musique ne peut se proclamer d’être similaire au Festival en chanson de Petite-Vallée. Il faut y être, il faut y humer l’odeur salée de l’océan, il faut y vivre des moments uniques et il faut surtout s’ouvrir à des horizons magnifiques qui, parfois, peuvent nous en apprendre autant sur nous que sur la musique.

La route en a valu plus que la peine et la pérennité de ces moments ne sont pas à craindre si on tient compte de la singularité particulière de l’évènement.

À l’année prochaine, Petite-Vallée!