Le Chœur de l’OSM chante Verdi, Mendelssohn et Gabrieli

Les yeux fermés, on aurait pu se croire en Italie, dans une cathédrale plusieurs fois centenaire. Sinon, sur la place Saint-Marc entendant, au loin, un chœur chantant des œuvres de la Renaissance italienne. Pourtant, c’était bien à la Maison symphonique de Montréal où l’on était assis. Le Chœur de l’OSM, accompagné à l’orgue par Jean-Willy Kunz, était nuancé, préparé et distingué: tout ce que l’on recherche d’un chœur de haut niveau.

Le travail de direction de Megill était d’une précision chirurgicale. Tout au long du concert, il a indiqué avec exactitude les moindres effets sonores désirés, de même que les finales de phrases si souvent bâclées par nombre de chœurs. En vérité, la direction de Megill a facilité le travail des choristes et a bonifié beaucoup le résultat entendu par les spectateurs.

En tout, le programme de la soirée contenait huit pièces mettant en valeur l’héritage riche de la musique chorale italienne. Seuls les Motets pour chœur de femmes et orgue, op. 39, no 1 & 2  de Mendelssohn ne provenaient par d’un compositeur italien. Toutefois, cela ne paraissait en rien, les huit pièces s’imbriquant à merveille.

Que le concert commence!