Après l’orage le beau temps à HEAVY MONTRÉAL 2018

Ce n’est qu’un au revoir

En soirée, c’est le groupe français Gojira qui a attiré les foules, qui débordaient du parterre pour aller écouter son métal extrême. Le groupe d’une vingtaine d’années n’a rien perdu de sa fougue et les têtes se sont fait aller pendant la prestation dynamique de ces talentueux musiciens. Des projections vraiment artistiquement intéressantes agrémentaient la scène. Ça change de la boucane.

Et un adieu? (on se croise les doigts)

Et finalement, direction la grande scène pour recevoir les substituts d’Avenged Sevenfold, les gars de Limp Bizkit. La musique de ce groupe de nu metal a un peu mal vieilli, et leur chanteur Fred Durst est resté toujours aussi arrogant. Mais il faut le dire: ça devenait carrément gênant pour lui.

Le spectacle n’avait pourtant pas si mal commencer: le guitariste Wes Borland s’est jeté dans la foule dès la deuxième chanson, et Durst ne s’est pas fait prier pour lui emboiter le pas. La foule présente ne semblait pas regretter trop trop Avenged Sevenfold et sautait et criait sans retenue…

Cependant, le chanteur de Limp Bizkit semblait, au fil du spectacle, de plus en plus amer d’avoir été un plan B (ou C). Le groupe s’est fait connaître, entre autres, grâce à des reprises de hits d’artistes réputés, mais pour HEAVY, la première heure du spectacle était composée plus qu’en majorité de citations et d’échantillonnage de tounes des autres…

On a donc eu droit à des bribes de Prince, Beastie Boys, The White Stripes, House of Pain, une (mauvaise) reprise de «Killing in the Name of» de Rage Against the Machine et de leur reprise de «Faith» de George Michael, et j’en passe. On appelle ça rire du monde.

Ce qu’on retient de Limp Bizkit? Un groupe commercial peu talentueux qui fait maintenant du karaoké (même Durst l’a avoué)… Il serait peut-être temps de se retirer, ce que j’ai fait avant la fin du concert, aux côtés de plusieurs personnes, qui ont commencé à quitter après trente minutes de Bizkit.

Vu et entendu au dernier jour du HEAVY MONTRÉAL:

Un gars déguisé en Super Mario qui cachait sous son costume un t-shirt de Metallica.

Une fille, qui regardait Heavy Mania, dit à son ami: «On s’en va, je supporte pu l’odeur ici». Pas une fan des lutteurs en sueur.

Un gars avec un t-shirt où il était inscrit: «J’ai fait un beau caca aujourd’hui»… Wow. Vraiment sexy. Sûrement un champion du célibat.

On espère de tout coeur que vous avez aimé suivre nos péripéties à HEAVY MONTRÉAL 2018! Le festival est peut-être déjà derrière nous, mais pas notre passion pour le heavy métal. Gâtez-vous les oreilles avec notre playlist!