Musique
Crédit photo : LePigeon
*Cet article a été commandité par co-motion
Si vous avez déjà essayé d’acheter un billet pour aller voir Milk & Bone en concert, je ne vous apprendrai certainement rien en disant qu’elles ont tendance à être sold out pas mal partout où elles passent. Du Théâtre Corona au MTELUS en passant par la Salle André-Mathieu et L’Impérial, le duo fait salle comble. Leurs photos sur les réseaux sociaux sont inondées de commentaires leur demandant d’ajouter des dates de concerts dans des villes à travers le Canada (et le monde!)
Du succès ici et ailleurs
Elles font d’ailleurs partie de la programmation des plus gros festivals d’ici depuis quelques années. Cet été elles ont même chanté sur les Plaines d’Abraham pendant le Festival d’été de Québec avec l’une des grandes dames de la pop, Cyndi Lauper, et chanté en première partie de Bonobo au FIJM. C’est sans compter leurs apparitions à d’autres évènements d’envergure comme Osheaga et South by Southwest (SXSW).
Cet automne, elles partent même pour une nouvelle tournée européenne avec des dates à Munich, Paris et Londres où elles avaient fait salle comble deux soirs de suite l’an dernier. Tout ça après quelques concerts dans l’Ouest (Calgary, Edmonton, Vancouver) et aux États-Unis (Portland, Seattle). Moins d’un an après sa parution, leur dernier album, Deception Bay, aura vu une grande partie du Québec et de la planète.
Les stats ne mentent pas
Bien sûr, je sais bien que la valeur d’un projet n’est pas liée à des trucs comme un nombre de likes, d’écoutes ou de vues, mais ça reste une façon quantifiable de voir combien de personnes sont rejointes par un.e artiste. Dans ce cas-ci, Milk & Bone est un groupe parfait pour les réseaux sociaux. L’esthétique léchée, les clips parfaitement sharable et l’aura de coolness qui entoure les filles donne le goût de les suivre.
Sur Facebook, c’est plus de 25 000 personnes qui donnent des j’aime, commentent et partagent leurs contenus. Sur Instagram, c’est environ 20 000. Alors que sur Spotify, ce sont des millions d’usagers qui écoutent leurs morceaux. Avec les plus populaires, «Pressure» (Little Mourning), «Nathalie» (chanson thème du film King Dave) et «Daydream» (Deception Bay) ont entre 4 000 000 et 6 135 000 écoutes sur la plateforme de streaming. Sans compter qu’à part leur fan base à Montréal, les 238 000 personnes qui écoutent Milk & Bone chaque mois, sont à Toronto, Mexico City, Vancouver et Los Angeles.
Pour vous pitcher encore quelques chiffres, le duo a fait partie de la liste des 100 meilleures chansons canadiennes de CBC Music avec «Daydream», a été nommé sur la longue liste du prix Polaris en 2015 et a gagné le Prix Révélation de la SOCAN la même année.
*Les chiffres mentionnés ci-haut ont été recensés en août 2018.
La presse internationale se les arrache
Il y a quelques semaines, alors qu’elles participaient à Osheaga, Milk & Bone a fait partie des quelques artistes canadiens à se faire interviewer par Matt Wilkinson de Beats 1, la radio d’Apple Music, qui est écoutée par des milliers de personnes dans plus de 100 pays.
Ce n’est d’ailleurs pas le seul journaliste international à s’être intéressé au groupe de Montréal. Elles ont eu des mentions dans le magazine Clash au UK, elles ont fait un live dans les bureaux du Paste Magazine, à New York, une entrevue dans le prestigieux Interview Magazine (fondé par Andy Warhol) et le W Magazine a lancé en première le vidéoclip pour leur single «Daydream».
Très peu d’artistes d’ici ont eu le même genre d’impact à un si jeune âge. On vous suggère fortement d’aller les voir en spectacle dans les prochains mois. C’est toujours cool de voir the next big thing en concert avant qu’elles explosent sur la scène internationale.