Musique
Crédit photo : Gracieuseté Analekta
Chaconne – Voix d’éternité de l’Ensemble Caprice
L’Ensemble Caprice a habitué ses auditeurs à des albums très réussis, contenant une ligne directrice claire. D’ailleurs, l’album Adagio, paru en 2013, s’avère un chef-d’œuvre de par l’entremêlement des voix et des instruments et le choix des œuvres interprétées. Malheureusement, Chaconne – Voix d’éternité, sous la direction de Matthias Maute, est plus lassant, redondant et les chants se mêlent bizarrement avec les chaconnes et les passacailles proposées.
Les chaconnes et les passacailles, deux danses du 17e et 18e siècles, reprennent des formules harmoniques similaires jouées au violon. Dans l’album de l’Ensemble Caprice, on entend les mélodies jouées par des flûtes à bec, mais aussi par des violons baroques. La direction et le souffle donné par Maute sont intéressants, notamment dans la Sonata La Follia, op.1 de Vivaldi.
De plus, le Chi vol che m’innamori de Monteverdi figure comme la pièce le plus sensible de l’album grâce au jeu de flûte bien marqué. Finalement, la composition de Maute, la Chaconne VI, quoique très courte, est la meilleure du lot.
Chaconne – Voix d’éternité de l’Ensemble Caprice revisite curieusement les chaconnes et passacailles. Toutefois, l’album suscitera un intérêt pour les amateurs de baroque.
Appréciation globale: 3 étoiles.